Tout ce qui touche au nucléaire au Moyen-Orient est en général très commenté en Israël. L’Arabie saoudite lance en octobre 2017 un appel d’offres pour la construction de ses premières centrales nucléaires. Dans ce cadre, elle va prendre contact avec des fournisseurs potentiels comme la France, la Corée du Sud et la Chine. Etonnant! Les israéliens ne commentent pas.
Selon lorientlejour.com : « L’Arabie saoudite, premier exportateur mondial de pétrole, souhaite lancer en 2018 la construction de deux centrales d’une capacité totale de 2,8 gigawatts (GW), ont ainsi confirmé trois sources différentes à Reuters. L’Arabie saoudite deviendrait ainsi le second pays du monde arabe, après les Émirats arabes unis, à opter pour le nucléaire afin de diversifier ses sources d’énergie.
La première centrale des Émirats devrait entrer en fonctionnement en 2018 après des retards. L’appel d’offres saoudien, qui pourrait représenter plusieurs milliards de dollars, devrait être moins important que ceux envisagés en Inde et en Afrique du Sud, mais les importantes ressources financières de Riyad et l’absence de mouvement antinucléaire dans le pays pourraient en faire l’un des plus intéressants pour un secteur en mal de contrats depuis la catastrophe nucléaire de Fukushima, au Japon, en 2011.

L’autorité saoudienne chargée de piloter ce projet (Kacare) n’a pas répondu dans l’immédiat aux sollicitations de Reuters. L’Arabie saoudite envisage de se doter d’une capacité en énergie nucléaire de 17,6 GW d’ici à 2032, précise l’agence gouvernementale Kacare sur son site internet, soit l’équivalent de la production de 17 réacteurs nucléaires standard. Une source du secteur en Corée du Sud a confirmé que Riyad devrait déposer une demande d’information pour les deux premières centrales en octobre auprès de cinq candidats potentiels : la Corée du Sud, la Chine, la France, la Russie et le Japon. Paris cherche depuis des années à vendre des réacteurs nucléaires à Riyad. Une délégation saoudienne, conduite par le directeur de Kacare, s’est rendue à Paris en juillet pour discuter des projets de Riyad en matière nucléaire ».
 
 

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