En septembre toutes les émissions satiriques du pays en on parlé. La ministre israélienne de la Culture, Miri Reguev, n’a pas été invitée cette année à la cérémonie des Oscars israéliens, après avoir fustigé l’an passé lors de la remise des prix, le rappeur arabe israélien Tamer Nafar, en raison d’une de ses chansons adaptée d’un texte d’un poète palestinien.
Miri Reguev, née Miriam Siboni le 26 mai 1965, est une femme politique israélienne, ministre de la Culture et du Sport du gouvernement israélien, membre du Likoud et députée au parlement, la Knesset. Elle est née à Kiryat Gat. Ses parents sont d’origine séfarade du Maroc. En 1983, elle rejoint la préparation militaire israélienne (Gadna). Elle y reste jusqu’en 1986, et elle obtient un master en Business.
Elle est mariée et a trois enfants. Elle est nommée porte parole de l’armée israélienne Tsahal en 2005. En novembre 2008, elle rejoint le parti politique de droite Likoud, disant qu’elle avait été une partisane de la plate-forme du parti depuis de nombreuses années. Pour les élections de 2009, elle est placée en 27e position sur la liste du parti, juste assez haut pour entrer à la Knesset puisque le Likoud en a remporté autant.
En mai 2012, Miri Reguev a participé à une manifestation anti-immigration et elle a appelé les immigrés soudanais un « cancer dans notre corps. » Plus tard, elle a dit que la citation a été dénaturée, et s’est excusée. Dans le quatrième gouvernement Netanyahou, elle est nommée ministre de la Culture et du Sport à compter du 14 mai 2015.
En août 2015, dans l’affaire de la grève de la faim de l’avocat palestinien Mohammed Allan, détenu dans le cadre d’un régime d’emprisonnement extrajudiciaire permettant aux autorités israéliennes de détenir un suspect sans lui notifier d’inculpation pendant six mois renouvelables indéfiniment, et après près de soixante jours de grève de la faim, Miri Regev, alors ministre et membre du Likoud a accusé la Cour suprême de « céder au chantage du terroriste Mohammed Allan » au lieu de le nourrir de force en invoquant une loi votée en juillet 2015 précisément pour faire face à de telles situations.