Les responsables japonais qui se préparent aux Jeux Olympiques de 2020 à Tokyo recherchent l’expertise antiterroriste israélienne en pleine crise du terrorisme islamique mondial. La semaine dernière, Israël et le Japon ont annoncé des plans pour un mémorandum d’accord, établissant les bases d’efforts conjoints en cybersécurité entre les deux pays avant les Jeux de 2020, a rapporté The Nikkei. (Source juif.org)

Les autorités japonaises cherchent également auprès de leurs homologues israéliens à se préparer à des attaques plus conventionnelles, en particulier des attaques terroristes impliquant des situations d’otages et des négociations critiques.
Le 7 septembre 2013, la capitale japonaise était officiellement déclarée ville organisatrice des Jeux Olympiques d’été 2020, face à Madrid et Istanbul. Ce seront les quatrièmes JO japonais après Tokyo en 1964, Sapporo en 1972 et Nagano en 1998.
Le Comité International Olympique (CIO) a donc choisi le Japon pour récompenser son esprit sportif, son organisation minutieuse ou encore la propreté et la sécurité impeccables de sa capitale. D’autres pensent qu’il fallait également récompenser sa volonté de tourner la page « Fukushima » que certains n’hésitent pas à pointer régulièrement du doigt.
Quoi qu’il en soit, du vendredi 24 juillet au dimanche 9 août 2020, Tokyo va vibrer au rythme des XXXIIe JO et tous les projecteurs seront braqués sur elle ! Les XVIe Jeux Paralympiques suivront du mardi 25 août au dimanche 6 septembre.
Le village olympique se construit sur la presqu’île Harumi, entre Tsukishima et Odaiba au sud-est du cœur de la capitale. 85% des sites seront accessibles à moins de huit kilomètres du village. Certains matches de football se dérouleront quand même ailleurs : Yokohama, Miyagi et même jusqu’à Sapporo. Le (coûteux et controversé) stade olympique se situera quant à lui dans le quartier de Yoyogi, à l’ouest.
LE PLUS . Le Nikkei est le quotidien économique le plus important du monde. Avec 1 300 journalistes et 90 bureaux (dont 32 hors du Japon), il offre des analyses économiques mais aussi politiques.
En 2016, le journal tire 2,7 millions d’exemplaires chaque matin, et possède 430 000 abonnés payants en ligne. Lu par les cadres d’entreprises et par 90 % des dirigeants japonais1, ce quotidien n’hésite pas à défier le gouvernement conservateur et les chefs d’entreprises quand il juge que le libéralisme est menacé

Partager :