Israël dispose d’un certain nombre de grands groupes, de familles fortunées, et de fonds (notamment de capital-risque) qui ont la capacité d’opérer des investissements substantiels à l’étranger. Par ailleurs le pays possède une industrie dynamique dans certains secteurs clés (chimie, informatique, sciences de la vie, cleantech, notamment), qui se développent à l’étranger.
Le stock d’Investissements Direct Etrangers (IDE) israéliens s’établissait à 106 milliards de dollars fin décembre 2016, le flux sortant en 2016 s’élevant à 12,5 milliards de dollars (soit 25% de plus que l’année précédente).
La France ne bénéficie que d’une très faible part de ces investissements : le stock d’IDE israéliens en France fin 2015 était de 160 millions d’euros selon la Banque de France (méthodologie par pays d’origine immédiate) tandis que le flux d’IDE était négatif en 2015 (désinvestissement de 10 millions d’euros).
Les résultats selon une ventilation par pays d’investissement ultime sont un peu meilleurs, ce qui s’explique notamment par les investissements effectués via des filiales israéliennes situées dans d’autres pays européens. Le stock israélien en France s’élevait ainsi à 413 millions d’euros fin 2014 (dernière année disponible, données actualisées en 2016).  Business France recense 80 entreprises israéliennes présentes en France, employant environ 4500 personnes.
LE PLUS.

En 2016, les exportations françaises de biens vers Israël ont atteint 1,35 Md€, soit une hausse de 1% par rapport à l’année 2015, qui avait compensé par un rebond de +15% les performances mitigées de 2012, 2013 et 2014. Les échanges (importations et exportations de biens) s’élèvent au total à 2,6 Md€. Le solde commercial est légèrement positif (+100 M€). Depuis 2006 les ventes françaises en Israël ont oscillé entre 1 et 1,3 milliard d’euros, augmentant en moyenne au rythme de 1,9% par an sur 10 ans.
Source : https://www.tresor.economie.gouv.fr/Ressources/11238_echanges-commerciaux-
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