Dans la cadre de l’enquête qui concernent les dépenses de la résidence du Premier ministre, l’épouse de Binyamin Netanyahou a dû se prêter à l’épreuve du détecteur de mensonges (polygraph). Sur les accusations de Meny Naftali l’ancien intendant de la résidence du Premier ministre, Sarah Netanyahou est notamment soupçonnée d’avoir demandé à des employés d’intendance de gonfler artificiellement le nombre d’invités lors de soirées afin d’obtenir davantage de remboursements d’argent public ou encore d’avoir fait changer la qualification se repas privés en repas politiques. Elle est également accusée d’avoir couvert diverses irrégularités dans le fonctionnement de la résidence du Premier ministre.
Sarah Netanyahou a été interrogée sur ces questions jeudi dernier à l’institut ‘Tal Polygraph’ en présence du détecteur de mensonges, afin d’aider la police en vue d’une éventuelle mise en examen qui devrait être prononcée ou non d’ici deux semaines. Il faut préciser qu’il ne s’agit que d’une partie des soupçons dont elle fait l’objet.
Sur les quatre questions posées, le résultat du détecteur de mensonges a été négatif, c’est à dire que Sarah Netanyahou a dit vrai en repoussant toutes les accusations formulées contre elle par Meny Naftali. La quatrième question concernait l’affirmation selon laquelle elle avait réprimandé Meny Naftali pour avoir commandé trop de nourriture pour la résidence, entraînant des frais inutiles, ce que Meny Naftali avait nié.
Pour Avi Haddad, directeur de ‘Tal Polygraph’, qui a effectué le test, « l’analyse des réponses fournies par Mme Netanyahou sur les questions concernées ne permet pas de déceler des réactions physiologiques témoignant de propos mensongers ».
Les résultats d’un test au détecteur de mensonges permet à la police d’avoir une idée plus claire mais ne constitue pas une preuve devant un tribunal.
Source : lphinfo.com