A lire la presse israélienne un véritable Teva-Bashing a lieu. Avant 2017 ce n’était pas le cas. Tout a démarré quand, en début d’année, Erez Vigodman a quitté son poste suite à l’échec de l’acquisition de la société Actavis Generics et une baisse de 50% dans le prix de l’action.
Vigodman, administrateur depuis 2009, avait été nommé en février 2014 en tant que PDG à la place de Jeremy Levin après une tentative avortée d’acheter la société Mylan et l’achat d’Actavis Generics en août 2016 pour 37 milliards $ et la chute vertigineuse de l’action reflétant une valeur d’entreprise de 34 milliards $, en dessous de l’énorme dette accumulée de 35,6 milliards fin 2016 en raison de l’acquisition Actavis.
Vigodman avait démissionné à un moment sensible alors que Teva avait perdu le droit de brevet sur le Copaxone, médicament qui traite la sclérose en plaques. Les ventes de Copaxone aux États-Unis ont totalisé 3,3 milliards $ et ont fourni 43% de son bénéfice d’exploitation au cours du troisième trimestre 2016. (Par Yoram Gabizon – Aharon Kahn).
LE PLUS. Copaxone est indiqué dans le traitement des formes rémittentes de sclérose en plaques (SEP) (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques pour les informations importantes concernant la population dans laquelle l’efficacité a été établie).
Copaxone n’est pas indiqué dans le traitement des formes progressives d’emblée ou secondairement progressives de sclérose en plaques.
Par Yoram Gabizon – Aharon Kahn