Un article dans Le Parisien traite des nombreuses morts violentes dans les couples en France. Que se passe t-il dans l’Etat Hébreu ?
Presque toutes les semaines en Israël, le journal Yedioth fait paraître des articles sur ce thème. Israël n’est malheureusement pas épargné par ce phénomène. Selon les données du ministère des Affaires sociales, « il y a plus de 145 000 femmes battues en Israël ». Selon des sources IsraelValley, il semblerait que les cas de morts violentes dans les couples en Israël soient bien plus rares qu’en France.

Selon un site israélien : « Chaque jour, en moyenne, 72 cas de violences sont signalés dans les familles. Ces chiffres sont des données provenant de deux rapports publiés par la WIZO et l’Association des centres de crise contre les viols et agressions sexuelles. Mr Kaufman, directeur de la division de la violence à la WIZO, a déclaré que chaque année, des centaines de tentatives de meurtres se produisent au sein de la famille ».

LE PLUS. Le Parisien : « Triste constat. Les femmes restent les premières victimes des violences au sein des couples : 123 femmes ont été tuées par leur compagnon, ex-compagnon ou amant en 2016, soit une tous les trois jours, tandis que 34 décès d’hommes étaient recensés.
Au bord de la faillite et du divorce, un homme tue sa femme et ses deux enfants, avant de retourner l’arme contre lui. Ne supportant pas la rupture, un autre étrangle son épouse après avoir découvert le message d’un homme sur son téléphone.
Ces deux faits, survenus en France en 2016, sont loin d’être isolés. L’an passé, 109 femmes ont trouvé la mort à la suite de violences commises par leur mari, concubin, pacsé ou ex, et 14 ont été tuées par leur amant ou une relation épisodique, selon les chiffres du ministère de l’Intérieur rendus publics vendredi.

 Par rapport à 2015, qui recensait 144 victimes (122 femmes et 22 hommes), les morts violentes au sein des couples étaient en hausse de 9% en 2016. Elles ont représenté plus de 15% des homicides non crapuleux et violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner.

Sur les 109 femmes tuées par leur conjoint «officiel», au moins 30 étaient victimes de violences antérieures, et près de 37% des auteurs d’homicide étaient déjà connus des service de police ou de gendarmerie, précise l’étude annuelle de la Délégation aux victimes ».
 

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