Tel-Aviv (Yaïr Cohen). Pour Shimon Peres, un domaine technologique va révolutionner le monde dans les prochaines années : la nanotechnologie. Concernant le premier sujet, l’ancien président de l’Etat prévoyait une révolution dans les prochaines décennies qui bouleversera des domaines tels que la médecine, l’éducation, l’informatique et l’esprit humain.
Concernant la nanotechnologie, Shimon Peres avait depuis plusieurs années prévu son potentiel futur. En dehors de lever des fonds pour la recherche dans le domaine, il avait déclaré en 2012 au Jerusalem Post prévoir un monde complètement différent pour les dix prochaines années grâce à tous les secrets cachés dans la nanotechnologie.
Les nanosciences et nanotechnologies (d’après le grec νάνος nain), ou NST, peuvent être définies au minimum comme l’ensemble des études et des procédés de fabrication et de manipulation de structures (électroniques, chimiques…), de dispositifs et de systèmes matériels à l’échelle du nanomètre (nm), ce qui est l’ordre de grandeur de la distance entre deux atomes.
Les NST présentent plusieurs acceptions liées à la nature transversale de cette jeune discipline. En effet, elles utilisent, tout en permettant de nouvelles possibilités, des disciplines telles que l’optique, la biologie, la mécanique, microtechnologie. Ainsi, comme le reconnaît le portail français officiel des NST, « les scientifiques ne sont pas unanimes quant à la définition de nanoscience et de nanotechnologie ».
Les nanomatériaux ont été reconnus comme toxiques pour les tissus humains et les cellules en culture. La nanotoxicologie étudie les risques environnementaux et sanitaires liés aux nanotechnologies. La dissémination à large échelle de nanoparticules dans l’environnement est sujette à des questions éthiques.
Les nanotechnologies bénéficient de plusieurs milliards de dollars en recherche et développement. L’Europe a accordé 1,3 milliard d’euros pendant la période 2002-2006. Au début des années 2000, certains organismes prédisaient que le marché mondial annuel pourrait être de l’ordre de 1 000 milliards de dollars américains dès 2015 (estimation de la National Science Foundation en 2001), jusqu’à 3 000 milliards de dollars (estimation Lux Research Inc de 2008).