Une étude a été publiée cette semaine par l’Université américaine de Stanford. Elle établit le lien entre taux d’activité physique et obésité. Leur recherche se base sur un critère étonnant: le nombre de pas comptabilisé par un smartphone.
Les scientifiques ont analysé les données de 717 527 personnes dans 111 pays sur une période de trois mois. Les champions incontestés sont les habitants de Hongkong, avec environ 6880 pas par jour. La Suisse n’est pas loin derrière avec une moyenne située entre 5500 et 6000 pas par jour. Et se retrouve seizième du classement mondial. Parmi les mauvais élèves, l’Indonésie et l’Arabie saoudite, avec moins de 3500 pas par jour.
Un Chinois fait en moyenne 6.189 pas par jour. Tandis qu’aux États-Unis on ne parcourt que 4.774 pas quotidiennement, en moyenne toujours. Le mauvais élève, c’est sans conteste l’Arabie Saoudite qui ne dépasse pas les 3.500 pas quotidiens. Israël, selon les données constatées par IsraelValley, 5.033 pas. (25ème place sur45 pays)
En dehors de l’aspect quantitatif de l’étude, les auteurs pointent d’autres éléments cruciaux. Au final, ce n’est pas le nombre de pas qui compte mais «l’inégalité des activités»: la différence entre les plus «actifs» et les plus «paresseux» se surimpose à l’inégalité de richesse.
Plus l’inégalité d’activité est importante, plus le taux d’obésité est élevé. Autre indication surprenante: l’inégalité d’activité peut être expliquée par la différence entre les femmes et les hommes. Dans les pays à faible inégalité et faible taux d’obésité, hommes et femmes sont actifs à des degrés similaires. Mais dans les pays à forte inégalité, les femmes sont moins souvent actives.
Comment remédier à un manque d’activité et contribuer à la lutte contre l’obésité? En concevant plus de villes piétonnes, répondent les chercheurs. En comparant plusieurs villes, l’équipe a découvert que des villes plus adaptées aux piétons ont une aptitude à la marche plus élevée et un taux d’obésité plus bas. (TDG et IsraelValley)