En Israël, les orthodoxes vont bénéficier d’un soutien financier afin de mieux se positionner sur le marché très compétitif des startup. Le premier fond d’investissement pour la communauté orthodoxe, le „12 Angels“, en est à sa phase finale et a collecté jusqu’ici 1 million de dollars. Plusieurs top-managers israéliens, entre autres le manager de Facebook en Israël, ont investi des sommes conséquentes dans ce fond qui a également bénéficié d‘une aide gouvernementale.
Depuis plusieurs années, un certain nombre de projets ont été lancés pour améliorer l’intégration des ultra-orthodoxes dans le secteur de la haute technologie. Ces mesures doivent non seulement sortir cette communauté de la pauvreté mais également alléger les finances de l’Etat. (http://israelentreleslignes.com)
LE PLUS. Certaines communautés orthodoxes en Israël vivent dans un isolement extrême où télévision, Internet, journaux et livres extérieurs sont interdits et les enfants et jeunes sont maintenus dans le circuit de l’enseignement religieux, alors que d’autres vivent dans le monde. Les relations aux nouvelles technologies vont de la méfiance à l’acceptation aisée encadrée si besoin par des règles halachiques adaptées.
Les orthodoxes estiment tous que leur conception de la religion juive est la seule correcte, et déclarent que les mouvements réformé et Massorti ne respectent pas le judaïsme. Les attitudes varient de l’évitement total à la fréquentation. Chabad et d’autres institutions de rapprochement kirouv (par exemple, Aish Hatorah) organisent des évènements ou structures accueillant les non-religieux dans un but de les rapprocher du judaïsme (célébrations communes de shabbat, jardins d’enfants, etc.), tout en respectant à 100 % les règles de la halakha.
Les codes vestimentaires imposent pour les deux sexes que bras et jambes soient recouverts ainsi que le port d’un couvre-chef (appelé yarmulke ou kippa chez les hommes). Cependant, la forme exacte de ces vêtements et accessoires varie selon les communautés ou les traditions. Les hommes hassidim portent ainsi parfois une redingote à l’ancienne (bekeshes) et un chapeau typique bordé de fourrure (shtreimel) pour le Shabbat et jours de fête.
 
 

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