SPECIAL PLAGE. La construction le long des côtes israéliennes représente un problème de taille, non seulement pour l’environnement, mais aussi pour les amoureux de la nature. Ainsi, sur les 196 kilomètres de littoral israélien, 50 sont fermés au public pour cause de travaux.
Afin de préserver les plages, la loi littoral, votée en 2004, définit à quelle distance du bord de mer et quel type de structure les promoteurs sont autorisés à construire.
Ainsi, sur les 100 premiers mètres du rivage, seules les installations relatives à la baignade ou au sport ainsi que les restaurants ont droit de cité ; jusqu’à 300 mètres du rivage, d’autres types d’installations sont autorisées excepté des résidences.
Malheureusement, certains entrepreneurs se sont arrangés pour contourner la loi en utilisant des plans antérieurs à cette loi. L’un de ces projets, qui prévoit la construction de 350 logements de vacances, menace la plage Betzet à Rosh Hanikra.
Concernant le problème des accès payants à la mer, on a observé des progrès certains depuis un an, grâce à la décision du ministre de l’Intérieur Arye Deri de faire cesser ces pratiques dans les plages publiques.
Une récente étude menée par une ONG dédiée à la protection de l’environnement, a démontré que de nombreuses plages respectent désormais cette recommandation, bien que certaines profitent des zones de parking adjacentes pour obtenir des compensations en exigeant des tarifs de stationnement excessifs. (http://www.jpost.com)
 

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