Une étude menée par des chercheurs de l’Université de Tel-Aviv et de l’Université Stanford (photo) montre que, contrairement à l’opinion admise, nos reins sont capables de se régénérer d’eux-mêmes. Elle ouvre ainsi la voie à de nouveaux traitements et est même susceptible, dans l’avenir, d’éviter les transplantations rénales (1).
L’étude, réalisée en collaboration entre les équipes du Dr Benjamin Dekel de l’Ecole de Médecine de l’Université de Tel-Aviv et du Centre médical Sheba, et du Dr. Irving L. Weissman de l’Institut de Biologie des cellules souches de l’Université Stanford en Californie a été publiée dans la revue Cell Reports. (Source : S. Cohen-Wiesenfeld. SiliconWadi).
(1) La transplantation rénale, ou greffe de rein est une intervention chirurgicale consistant à remplacer un rein défectueux par un rein sain, prélevé sur un donneur. Selon la pathologie initiale, le greffon peut être posé sans que le rein ou les reins malades n’aient été retirés. Le rein transplanté est généralement greffé plus bas que la position anatomique normale, notamment dans la fosse iliaque.
Il s’agit de la greffe la plus courante, elle possède un taux de réussite élevé. Elle est pratiquée chez les patients souffrant d’insuffisance rénale terminale afin d’améliorer leur qualité de vie, et de les libérer des contraintes des séances de dialyses. Cette greffe n’est donc pas vitale pour le patient.
Il s’agit de la greffe la plus courante, elle possède un taux de réussite élevé. Elle est pratiquée chez les patients souffrant d’insuffisance rénale terminale afin d’améliorer leur qualité de vie, et de les libérer des contraintes des séances de dialyses. Cette greffe n’est donc pas vitale pour le patient.