La Tribune.fr : « Le « suicide » de certaines cellules cancéreuses. Voici une percée, peut-être majeure, dans le traitement des cancers. Des chercheurs de l’université de Tel-Aviv, en partenariat avec deux instituts d’oncologie israéliens, ont découvert une nouvelle méthode de destruction ciblée des cellules cancéreuses agressives : le suicide cellulaire.
Il s’agit d’exploiter un mécanisme naturel d’autodestruction des cellules, en isolant la molécule qui permet ce phénomène, et en l’insérant dans les cellules des tumeurs malignes les plus graves. Cela permet de les détruire en 48 à 96 heures, sans endommager les cellules saines alentour.
Cette découverte ouvre un nouvel espoir pour lutter contre des tumeurs malignes qui résistent aux traitements actuels, notamment dans certains cas de cancers de l’ovaire, du côlon, du pancréas, du cerveau et du poumon ».
Le mot tumeur provoque toujours une crainte chez ceux qui en présentent une. Le point sur les tumeurs bénignes et malignes. Il existe deux types de tumeurs : les tumeurs bénignes (sans gravité) et les tumeurs malignes (ou cancéreuses). Dans les tumeurs malignes, les cellules cancéreuses envahissent et détruisent les cellules qui se trouvent à proximité (cellules adjacentes). Une tumeur maligne peut se développer à distance, on parle alors de métastase : il arrive que les cellules cancéreuses migrent vers d’autres organes (foie, poumons…) ou vers les os, provoquant un nouveau cancer (tumeur secondaire).