Selon La Tribune.fr : « Découverte dans les éponges, une bactérie absorbant l’arsenic
Entotheonella. C’est le nom d’une bactérie salvatrice contenue dans les éponges. Enfin identifiée par des chercheurs du département de zoologie de l’Université de Tel Aviv, cette bactérie est responsable de la capacité des éponges – qui sont parmi les animaux les plus anciens de la planète – à absorber des quantités énormes d’arsenic, qui reste le principal polluant des eaux souterraines.
Publiée dans la revue Nature, l’étude détaillant les propriétés de cette bactérie pourrait ouvrir la voie au développement d’un moyen rentable et efficace pour purifier l’eau potable de cette toxine ».
L’arsenic est chimiquement très semblable au phosphore, élément non métal qui le précède dans le même groupe. On dit qu’il est son « analogue chimique ». Il présente aussi une grande analogie avec l’antimoine semi-métallique plus lourd qui le suit dans le groupe.
Son nom vient du syriaque ܠܐ ܙܐܦܢܝܐ (al) zarniqa, issu du persan زرنيخ zarnikh signifiant « jaune » puis « orpiment » (sulfure naturel d’arsenic servant à peindre la peau des hommes sur les fresques de la Grèce antique). Le terme est adopté dans la langue grecque sous la forme arsenikon (ἀρσενικόν), qui correspond en étymologie populaire à la forme neutre du grec arsenikos (ἀρσενικός signifiant « qui dompte le mâle » en raison de sa forte toxicité).
L’arsenic possède 33 isotopes connus, de nombre de masse variant de 60 à 92, ainsi qu’au moins 10 isomères nucléaires. Seul un de ces isotopes, As, est stable, faisant donc de l’arsenic un élément monoisotopique. Cet isotope étant également le seul présent dans la nature, l’arsenic est donc également un élément mononucléidique. Sa masse atomique est de 74,921 60(2) u.
Les radioisotopes de l’arsenic les plus stables sont 73As, avec une demi-vie de 80 jours, suivi de As (17,7 jours) et As (1 jour). As a une demi-vie de 90 minutes, mais tous les autres isotopes ont une demi-vie inférieure à 1 heure, et la plupart inférieure à 1 minute.