Bonjour chers auditeurs de Radio J.
VIVATECH à Paris. Plus de 170 personnes se sont rendus le 14 Juin à ESCP Europe pour rencontrer et networker avec dix startupistes de Tel Aviv, Jérusalem, Beersheva qui ont fait un show digne des meilleurs moments de « The Voice pour Startups » à Paris. Sélectionnés lors d’une session spéciale chez Google Tel Aviv par l’équipe de Challengy, dix leaders ont pitché  à Paris en avant première de Vivatech (ouverture le 15 juin 2017). Le jury a donné le premier prix à Intervyo.
L’évènement a été organisé par la CCFI et la CCIIF en collaboration avec Challengy.
En 2016, 80 startups israéliennes avaient fait le déplacement à Vivatech. En 2017 elles étaient plus  d’une centaine, dans des domaines aussi divers que le transport (TruckNet, le « BlaBlaCar » des camions et bus), les drones (ParaZero), la fintech, la sécurité, ou même la fertilité humaine (Fruitful Way).
Des grands noms du digital mondial étaient cette année à Vivatech. Emmanuel Macron a fait une apparition. Le nouveau président français souhaite faire de la transition numérique l’un des moteurs de la croissance du pays.
Les startups sélectionnées pour l’évènement à l’ESCP :
1.Trucknet   hanan@trucknet.co.il
2. Parazero     Sabrina.bolzer@cigs-com
3. Intervyo    jacky@intervyo.com
4. CHATERR   tmintz@level18.io
5. TUKUORO  amir@tukuoro.com
6. ELECTROAD   Oren@electroad.me
7. WISESEC eyalb@wisesec.com
8. INNOVESTA   keren.kay@innovesta.co.il
9. WISESHELF      oron@wiseshelf.com
10. FRUITFUL WAY  udi@fruitfulway.com
 
A noter la présence à Vivatech de Kira Radinsky. L’Israélienne a débarqué à Paris pour parler de son invention : un algorithme prédisant les achats des clients.

Kira Randinsky est à 30 ans à la tête d’une start-up florissante. On l’a surnommé « l’Oracle du net ». A tel point que son entreprise, SalesPredict, a été sélectionné par le MIT Tech Review dans son célèbre palmarès des 35 jeunes les plus innovants du monde. Son invention, elle la détient du Big Data, en ayant programmé un logiciel qui permet de prédire l’avenir.

Lors d’une conférence TED, la jeune femme expliquait comme elle avait eu l’idée de développer un tel algorithme. Cet algorithme a été basé sur des faits qui se sont déroulés dans le passé. On recense les faits, des phénomènes sociaux ou statistiques, voir des épidémies et des crises, pour ensuite analyser si des éléments déclencheurs ou un modèle, et une combinaison de facteurs se reproduisent à chaque fois.
Un article du Harvard Business Review rédigé par Randinsky explique l’intérêt d’avoir un algorithme solide lorsque vous faites du big data. Une phrase « You need an Algorithm, not a data scientist » est même le fer de lance de la jeune femme. 
 

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