Les femmes, toujours minoritaires, sont de plus en plus nombreuses à la tête des entreprises à travers le monde, selon une étude publiée le jeudi 27 mai par l’organisation de jeunes dirigeants YPO, le Financial Times et ONU Femmes.

Cette étude est valable également en Israël, qui a fait partie du panel étudié. Il està noter que dans les startups israéliennes le nombre de femmes a progressé de manière spectaculaire en dix ans.

Selon (1) : « Sur plus de 2.000 réponses en provenance de 106 pays obtenues des quelque 30.000 membres de YPO en mars dernier, dont un petit quart de femmes, la majorité (57%) est d’avis que “leur organisation est plus diverse au niveau des genres qu’il y a cinq ans”.

Les progrès tardent toutefois à se matérialiser. Selon une autre étude récente réalisée par le cabinet Heidrick & Struggles citée par YPO, “actuellement, seuls 5% des directeurs généraux dans le monde sont actuellement des femmes”. Un pourcentage guère plus équilibré aux États-Unis, où seules 6% des 500 entreprises de l’indice Standard and Poor’s sont dirigées par des femmes.

Un management qui tend vers la parité

“Je vois une prise de conscience forte de tout le monde qu’il faut faire bouger les choses”, a déclaré à l’AFP Xavier Mufraggi, PDG de YPO. Il y aussi selon lui, “une prise de conscience du style de management qu’apportent nos membres féminins avec une approche plus holistique du leadership, qui est plus en phase avec les nouvelles générations”.

Cependant, près d’une femme PDG sur deux dit avoir dû surmonter des préjugés, et il faut en moyenne deux ans de plus aux femmes qu’aux hommes pour accéder au sommet de la pyramide entreprenariale, d’après l’étude.

Des modes de travail plus flexibles se mettent en place, avec l’adoption massive du télétravail, qui sont également susceptibles de jouer en faveur de plus d’égalité entre les sexes à la sortie de la crise sanitaire, selon lui.

L’étude préconise notamment, pour faire progresser le nombre de femmes dirigeantes d’entreprises, de mettre en place des formations contre les préjugés, de recruter davantage de femmes et de promouvoir l’égalité salariale.

En France, une proposition de loi adoptée à la mi-mai en première lecture à l’Assemblée nationale appelle les entreprises de plus de 1.000 salariés à avoir au moins 30% de femmes parmi leurs dirigeants en 2027, et 40% en 2030. »

(1) huffingtonpost.fr

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