Tel Aviv. IsraelValley (Eyal Cohen). Le Bureau Central des Statistiques a révisé ses chiffres du premier trimestre de 2017 en annonçant une croissance de 1,4%. C’est la troisième estimation révisée publiée par cet organisme : ayant annoncé à l’origine une croissance de 1,4%, le Bureau Central des Statistiques avait revu ses chiffres à la baisse en annonçant une croissance de 1,2%. C’est donc une relative bonne nouvelle.
La croissance économique rend compte de la variation de la production de biens et de services dans une économie sur une période donnée. L’indicateur utilisé dans cette étude pour la mesurer est le produit intérieur brut (PIB). Le taux de croissance, lui, est le taux de variation du PIB.
Pourtant, comparé aux taux de croissance du troisième et quatrième trimestre de 2016, respectivement 4,1% et 4,7%, ces chiffres restent considérablement plus faibles. D’après les experts, ces taux sont en partie expliqués par une chute des achats de véhicules. Si on écarte l’effet de cette chute, la croissance serait de 3,3% au premier trimestre de 2017.
La semaine dernière, la Banque centrale d’Israël a revu à la hausse ses prévisions de croissance pour l’année 2017, de 2,8% à 3,4%, en prenant en compte des données indiquant un regain d’activité pour le deuxième trimestre de l’année. Cela fait également suite à une grande augmentation des exportations au premier trimestre, avec une croissance de 9,7% dans l’exportation de biens et services.
La croissance est un indicateur fondamental des économies contemporaines, reposant sur le développement des facteurs de production, à l’accès à de nouvelles ressources minérales et énergétiques ainsi qu’au progrès technique. C’est un bon indicateur de la santé économique d’un pays.