Deux délégations égyptiennes sont arrivées en Israël et dans les Territoires palestiniens « pour surveiller » le respect du cessez-le-feu, ont indiqué des médias d’Etat égyptiens.
Alors que plusieurs convois d’aide humanitaire d’urgence ont pu entrer dans Gaza vendredi, le ministre égyptien des Affaires étrangères a indiqué avoir reçu un appel de son homologue israélien pour discuter des mesures nécessaires afin de faciliter les opérations de reconstruction de Gaza.
Le sujet de la reconstruction dans l’enclave dirigée par le mouvement islamiste Hamas –considéré comme terroriste par Israël l’Union Européenne et les Etats-Unis — est aussi pour Washington un levier diplomatique.
Le président américain Joe Biden a affirmé vendredi lors d’une conférence de presse à la Maison Blanche son intention de mettre en place une aide financière « majeure » avec l’aide de la communauté internationale pour « reconstruire Gaza » mais « sans donner au Hamas l’opportunité de rebâtir son système d’armement ».
Il a aussi relancé la solution à deux Etats, une Palestine indépendante aux côtés d’Israël, la qualifiant de « seule réponse possible », alors que le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken est attendu au Moyen-Orient « dans les prochains jours ».
Les négociations de paix israélo-palestiniennes, suspendues depuis 2014, achoppent sur de nombreux points dont le statut de Jérusalem-Est et la colonisation israélienne des territoires palestiniens.
Preuve que malgré l’arrêt des hostilités autour de Gaza, la situation reste volatile : de nouveaux affrontements ont éclaté vendredi entre fidèles palestiniens et policiers israéliens sur l’esplanade des Mosquées, à Jérusalem-Est secteur palestinien occupé par Israël ainsi qu’en Cisjordanie.
Des accrochages similaires il y a environ deux semaines avaient été l’élément déclencheur de la flambée de violences entre l’armée israélienne et le Hamas, la plus meurtrière depuis celle de 2014.
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