Selon le CRIF Lyon, un ex-habitant de Villeurbanne tué à Méron (Israël).

Par |2021-05-01T19:29:01+02:001 Mai 2021|Catégories : NEWS|

IsraelValley n’a pas encore obtenu plus d’informations sur l’identité de la victime ayant habité Villeurbanne (source CRIF RHONE ALPES LYON). Au moins 45 personnes ont perdu la vie dans des bousculades survenues au cours du pèlerinage de la fête juive de Lag Baomer, dans le nord de la Galilée. Israël a commencé vendredi après-midi à enterrer ses morts.

Selon leprogres.fr : « Selon une information du CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France), un ancien Villeurbannais a été tué dans la bousculade géante qui endeuille Israël. Plus de quarante personnes sont mortes lors d’un rassemblement festif à Meron auquel participaient des dizaines de milliers de pèlerins juifs orthodoxes.

Dans un tweet, la présidente Nicole Bornstein s‘associe à la douleur des familles endeuillées et exprime une pensée pour les proches de ce jeune Villeurbannais père de famille qui compte parmi les victimes. Il avait quitté le Rhône il y a quelques années pour s’installer en Israël ».

Israël a enterré les premières victimes identifiées vendredi avant l’entrée du shabbat. Un deuil national a été décrété pour la journée de dimanche.

LE PLUS. « Le @AuraCrif s’associe à la douleur des familles endeuillées lors du rassemblement festif à #Meron en #Israel pour #LagBaomer. Nous avons une pensée pour les proches d’un jeune Villeurbannais qui compte parmi les victimes. Un bon rétablissement à tous les blessés de ce drame ».

COURRIER INTERNATIONAL.

L’heure étant au deuil et au respect dû aux morts, les chroniqueurs israéliens sont encore peu nombreux à se prononcer sur les responsabilités politiques éventuelles de la bousculade qui a fait au moins 45 morts dans la nuit du 29 au 30 avril, sur le Mont Méron.

Cependant, sur le site de Ha’Aretz, le journaliste Ofer Aderet publie ce vendredi un article dans lequel il rappelle qu’il y a dix ans, le Bureau du contrôleur de l’État (l’équivalent israélien de la Cour des comptes) alertait déjà les autorités israéliennes.

En 2011, le contrôleur Micha Lindenstraus avait publié un rapport alarmant dans lequel il mettait implicitement en garde contre une catastrophe imminente, suite aux graves manquements constatés en matière de sécurité autour du tombeau du rabbin Shimon Bar Yohaï.”

En outre, souligne le journaliste, le rapport de 2011 ne faisait que répéter de graves dysfonctionnements politiques constatés dans l’entretien du site et dans l’organisation de ce pèlerinage annuel, des lacunes compilées dans un premier rapport du contrôleur de l’État daté de décembre 2008 et disponible en ligne sur le site du quotidien de centre gauche.

Point culminant

Dans ce rapport de 2008, poursuit Ha’Aretz, le contrôleur de l’État regrettait déjà que, “si des aménagements avaient certes été réalisés sur ce site religieux, c’était sans respect des normes de sécurité en vigueur en Israël, tandis que le Conseil régional [équivalent israélien de la communauté de communes] de Mérom Ha-Galil s’en était lavé les mains, répugnant à s’impliquer dans de graves conflits opposant les autorités ashkénazes du judaïsme orthodoxe aux autorités séfarades”.

Situé en Haute-Galilée sur le Mont Méron à quelques kilomètres de la frontière libanaise, le tombeau de Shimon Bar Yohaï fait l’objet depuis le XIIIe siècle d’un pèlerinage annuel de la part des juifs orthodoxes. Mais ce sont ces deux dernières décennies que la célébration sur place du Lag Baomer a acquis une telle importance dans la religiosité juive orthodoxe, surtout parmi les Juifs orientaux.

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