FAILLITES. Israël a enregistré une augmentation de 75% du nombre de demandes de mise en faillite pendant le mois de juin, selon un rapport publié dimanche par le ministère de la Justice. Le mois dernier, 2.038 demandes ont été soumises, contre 1.165 demandes en juin 2019. Selon les données, la plupart des demandes concernent les entreprises dans le domaine de la restauration, du tourisme et de l’événementiel. Des milliers de manifestants se sont rassemblés samedi soir à Jérusalem et Tel-Aviv pour dénoncer la corruption et la gestion de la pandémie de Covid-19 et de ses conséquences par le gouvernement israélien. (i24News)
ACCORD. Le Likoud et Bleu-Blanc ont convenu que le budget qui sera alloué aux gratifications sera voté dimanche en conseil des ministres. Ce budget a été préparé par le Premier ministre Binyamin Netanyahou et le ministre des Finances Israël Katz. Les deux partis ont également convenu qu’un cabinet économique paritaire spécial sera créé pour décider de quelles manière ces sommes seront distribuées. Y feront notamment partie Binyamin Netanyahou, Benny Gantz et Amir Peretz. Bleu-Blanc exige que ces sommes soient prioritairement versées aux indépendants, aux chômeurs et aux familles à revenus modestes. (LPH)
DECISION DE CE WEEK-END. COVID-19. Le Premier ministre Binyamin Netanyahou a annoncé sa décision de limoger la députée Yifat Sassa-Bitton (Likoud) de la présidence de la commission parlementaire du Corona. La députée « frondeuse » avait déjà provoqué le gouvernement en votant contre la décision de fermer les piscines et les salles de fitness, mais c’est sa dernière interview qui a constitué la goutte qui a fait déborder le vase en annonçant qu’en cas de besoin elle ferait à nouveau échouer des décisions du gouvernement sur cette question.
Réagissant à son limogage, Yifat Sassa-Bitton a déclaré : « Je suis membre de la coalition et je respecte ses décisions. Mais si des erreurs sont commises, il faut les corriger. Mon rôle est d’étudier la meilleure manière de combattre le virus, de préserver la santé des citoyens mais aussi de leur subsistance économique, en clair, servir la population du pays. Si pour prendre les décisions justes et sauver la situation économique de milliers de travailleurs je dois en payer un prix personnel, je l’accepte avec amour. » Bleu-Blanc s’oppose pour l’instant à la décision du Premier ministre. (LPH et i24News)