Quels sont les secteurs de recherche de l’Institut Migal ? L’institut est spécialisé dans les biotechnologies, l’informatique, l’agro-technologie, l’agriculture, les sciences de l’environnement, la nutrition, la santé et l’alimentation. 90 docteurs et 190 chercheurs, œuvrent au sein de 44 groupes de recherche. Les résultats de nos recherches sont régulièrement publiés dans les magazines scientifiques internationaux de référence. (http://www.actuj.com)
Un groupe de chercheurs au nord d’Israël a déclaré avoir réalisé une «percée scientifique majeure» dans le traitement du coronavirus. Lors d’une conférence de presse, des chercheurs du Migal Galilee Research Institute ont annoncé une découverte dans le cadre de recherches sur le coronavirus menées chez les oiseaux. Leur traitement a guéri les oiseaux infectés par le coronavirus, et des essais cliniques à l’Institut israélien de recherche agricole Volcani ont confirmé l’efficacité du traitement.
Ce traitement, développé pour les oiseaux par l’Institut Migal, est administré par voie orale, et le traitement développé pour les humains le serait également.
La manifestation du coronavirus chez les oiseaux est très similaire à sa manifestation chez l’homme, et la structure génétique du virus chez l’homme et les oiseaux également, selon les chercheurs. En conséquence, le traitement développé pour les oiseaux pourrait être applicable aux humains. Ils pensent qu’un traitement efficace pourrait être développé pour les humains dans les trois mois.
David Zigdon, directeur des opérations de l’Institut Migal, constate «qu’il existe un besoin vital d’une solution rapide à l’infection humaine du coronavirus, et nous y avons travaillé sans repos. La solution que nous développons contre le virus COVID-19 s’est avérée efficace et nous pensons qu’une version pour un traitement humain peut être prête en huit à 10 semaines. Elle serait suivie d’une période d’essai de 90 jours pour assurer la sécurité. »
Pour le directeur de l’Institut Migal, le professeur Dan Levanon, « la vitesse à laquelle le traitement pourrait être commercialisé dépend de l’approbation réglementaire. Actuellement, la maladie provoque des pertes terribles. Je pense que les régulateurs de l’État sauront faire preuve d’indulgence lors des différentes étapes que le traitement doit franchir avant son approbation, en s’assurant qu’il ne causera pas d’effets secondaires. Dans des conditions normales, l’approbation d’un tel traitement prendrait probablement plusieurs années ».
Source Dror Halavy pour Hamodia