Netanyahu a parlé avec Boris Johnson cette semaine sur un projet qui était dans l’air depuis fort longtemps. « Tous deux se sont mis d’accord pour entamer des discussions sur l’établissement d’une zone de libre-échange post-Brexit entre Israël et le Royaume-Uni. »
La zone de libre-échange consiste seulement à supprimer les droits de douane, c’est-à-dire toute restriction quantitative et tout obstacle tarifaire aux mouvements de marchandises entre les pays membres, ceux-ci conservant une entière liberté d’initiative dans la réglementation de leurs échanges avec les pays tiers et dans la fixation de leur propre politique économique et sociale.
LE PLUS. Selon Challenges.
« On parle de zone de libre-échange lorsque plusieurs pays décident de retirer les barrières douanières limitant les échanges commerciaux entre eux. Cela facilite les exportations des entreprises situées à l’intérieur de la zone. De nombreuses zones de libre-échange existent dans le monde et visent souvent à promouvoir la compétition commerciale comme facteur d’innovation et de croissance. Certaines zones de libre-échange sont assez connues, comme l’Alena (accord de libre-échange nord-américain) entre les Etats-Unis, le Canada et le Mexique, d’autres moins, comme l’association européenne de libre-échange (Aele), qui réunit l’Islande, la Norvège, le Liechtenstein et la Suisse, qui remonte pourtant à 1960.
Il est fréquent qu’une zone de libre-échange soit complétée par une politique commerciale commune envers les pays extérieurs à la zone (on parle alors d’union douanière) ou par une libre circulation des investissements et des travailleurs (c’est alors un marché commun) ».