eToro est une société de trading social et de courtage multi-actifs qui se concentre sur la fourniture de services financiers et de trading de copie. Il a des bureaux enregistrés à Chypre, en Israël, au Royaume-Uni, aux États-Unis et en Australie. En 2018, la valeur de l’entreprise était de 800 millions de dollars.
Un article de zdnet.fr : « Il faut être au 34ème étage de la tour Champion pour saisir l’essence de la startup nation israélienne. Les immenses baies vitrées offrent des vues de la mer, à quelques centaines de mètre, et des collines de CisJordanie, à quelques kilomètres. Une exiguïté géographique intégrée par eToro, la startup qui occupe les lieux. Ce spécialiste du trading pour les particuliers propose à l’achat et à la vente de nombreuses devises… mais pas le Shekel, la monnaie locale.
D’ailleurs, nulle trace des bureaux israéliens de la société sur son site. eToro travaille depuis sa naissance en 2007 sur un marché mondial, seule façon pour les startups israélienne de croître et de se développer tout en se jouant de l’étroitesse de leur marché domestique.
eToro veut via son service en ligne démocratiser l’investissement dans les matières premières, les actions ou encore les devises. Et les crypto monnaies bien sûr. 20 millions d’utilisateurs investissent, échangent et partagent des conseils et avis sur cette plate-forme. La mécanique est très simple : acheter du pétrole, du Bitcoin ou encore des actions Valéo s’effectue sur la même page web.
Et les effets peuvent être ravageurs, car le produit d’appel d’eToro se nomme le CFD (Contract For Difference), avec son très attractif et très dangereux effet de levier. Mais au delà de sa réputation sulfureuse, eToro développe un modèle de gestion des actifs financiers qui préfigure certainement la finance de demain.
« Nous proposons pour ceux qui ne peuvent mettre le montant pour acheter une action Google de fractionner l’investissement » dit Yoni Assia, 36 ans, le co-fondateur de la société. Comprenez alors que eToro détient une action, et vous cède une partie virtuelle de cette action. Un phénomène de fond dans le monde de la finance, dans lequel eToro s’engouffre. « Cela permet à des gens qui n’ont pas les moyens de mettre 1000 dollars dans une action Google d’acheter 0,05 action ». Contre commission cela s’entend.
Car Yoni Assia est un fervent partisan de la tokenisation du monde. Cette tokenisation, soit la virtualisation complètes de la valeur des objets physiques, doit permettre à terme de faciliter les échanges via des smart contracts. eToro vient sur ce point d’investir dans une société danoise, Firmo, spécialisée dans ce type de contractualisation ».
Photo Oren Cohen (Copyrights)