La peine de mort existe en Israël, pour les crimes contre l’humanité, les crimes de génocide et les cas de trahison. En Israël, deux peines ont été prononcées depuis 1948. La plus connue est la pendaison puis la crémation d’Adolf Eichmann, haut placé sous le régime nazi IIIe Reich, responsable de la logistique de la « solution finale », retrouvé en Argentine et exécuté le 1er juin 1962 à la suite d’un procès fleuve mené par la justice israélienne.
IRAN ET ARABIE. En 2018, l’Iran devance l’Arabie saoudite (dans le rapport mondial d’Amnesty International sur la peine de mort) avec 253 exécutions pour l’Iran contre 149 pour Riyad. L’Arabie saoudite a exécuté, mardi 23 avril, 37 personnes de nationalité saoudienne pour « terrorisme », a indiqué le ministère de l’Intérieur dans un communiqué publié par l’agence de presse officielle SPA. En Arabie saoudite, les exécutions capitales ont généralement lieu par décapitation au sabre, en place publique, après la prière de midi.
Selon l’agence Associated Press, les 37 suppliciés ont été décapités. D’après le ministère de l’Intérieur, les condamnés avaient « adopté la pensée terroriste et extrémiste, et formé des cellules terroristes dans le but de commettre des ravages, déstabiliser la sécurité, répandre le chaos, inciter à la sédition sectaire et heurter la stabilité sociale ainsi que la sécurité ».
La précédente vague d’exécutions de masse dans le royaume remonte à janvier 2016, lorsque 47 personnes, dont le chef religieux chiite Nimr Baqer al-Nimr, avaient été exécutées, entraînant une grave crise diplomatique avec Téhéran qui s’est soldée par la rupture des liens entre les deux pays (après l’invasion de l’ambassade saoudienne à Téhéran par des miliciens iraniens progouvernementaux, NDLR).
Source : Le Point (Copyrights)