Nanofabrica est une startup israélienne qui s’est spécialisée dans la fabrication additive à l’échelle microscopique. Son slogan ? “Nous rêvons grand pour que nos clients puissent imprimer en petit.”
Elle vient de lancer une nouvelle plate-forme d’impression 3D pour résoudre un certain nombre de défis associés à la nano impression comme le coût, la vitesse et la production de masse.
Cette solution devrait principalement profiter aux secteurs de l’optique, de la microélectronique, de la microfluidiques et des sciences du vivant.
Cette solution devrait principalement profiter aux secteurs de l’optique, de la microélectronique, de la microfluidiques et des sciences du vivant.
Quand on parle de nano impression 3D, plusieurs acteurs nous viennent en tête, acteurs qui ont déjà développé des solutions pour créer des pièces microscopiques, que ce soit avec du métal comme 3D MicroPrint, ou encore le français MicroLight3D qui offre une résolution submicronique. L’entreprise israélienne Nanofabrica vient donc s’ajouter au secteur de la micro impression 3D, espérant résoudre les défis associés à cette technologie.
La jeune pousse annonce donc la commercialisation de sa solution, basée sur l’association entre la technologie DLP et l’optique adaptative pour obtenir une résolution reproductible de l’ordre du micron.
Cet outil associé à un ensemble de capteurs permettrait une boucle de rétroaction fermée.
Et selon la startup, c’est la première fois que l’optique adaptative est appliquée à la technologie de fabrication additive. Le PDG de Nanofabrica, Jon Donner poursuit : “À ce jour, les principaux développeurs de plateformes de fabrication additive ont du mal à atteindre une résolution inférieure à 50 microns, et les quelques technologies de micro impression existantes sont extrêmement onéreuses en termes de coût par pièce, très lentes ou présentant des limitations de taille strictes.”
Si on se penche sur les spécifications techniques de la solution développée, celle-ci serait capable d’atteindre une résolution d’un micron sur des pièces d’un centimètre.
Elle serait dotée d’un volume d’impression de 50 x 50 x 100 mm et serait 100 fois plus rapide que d’autres solutions concurrentes sur des pièces possédant de faibles niveaux de détails. Plus leur résolution est grande, plus le processus est long.
Des caractéristiques qui auraient été obtenues en exploitant l’optique adaptative et en l’améliorant à l’aide de méthodes courantes dans l’industrie des semi-conducteurs, dans lesquelles les résolutions microniques et submicroniques sont atteintes à des échelles similaires.
La startup affirme qu’en travaillant à l’intersection de la fabrication additive et des semi-conducteurs, elle a été capable de construire des macro-pièces avec des détails fins au niveau micro.
Enfin, l’imprimante 3D pourrait fabriquer de gros volumes de petites pièces grâce à une optimisation du plateau d’impression.
Côté matériaux, l’équipe de Nanofabrica s’est concentrée sur une gamme de polymères industriels couramment utilisés comme l’ABS et le PP mais aussi des céramiques.
Source 3D Natives