Les célibataires seraient plus actifs socialement que leurs amis en couple. Ce constat résulte d’une analyse sociologique menée par Elyakim Kislev, professeur de l’Ecole de politique publique, l’un des nombreux départements de sciences humaines de l’Université.
A la Saint-Valentin, les célibataires aussi font la fête ! C’est un peu la conclusion que l’on pourrait tirer des travaux de recherche sur les célibataires menés par Elyakim Kislev, Professeur de l’école de politique publique au sein de l’Université hébraïque de Jérusalem. Selon lui, « il est important de reconsidérer les préjugés sociaux négatifs à l’encontre des célibataires. Tandis que beaucoup se lamentent sur notre « génération solitaire » et pointent du doigt les célibataires, un examen plus approfondi des données montre que le contraire est vrai : les célibataires sont plus actifs socialement et ont des réseaux de pairs plus solides que leurs amis mariés. »
Alors que tous les 14 février, les anges de la Saint-Valentin font tinter leurs grelots, un nombre croissant de personnes dans le monde est célibataire. Dans plusieurs grandes villes européennes, le pourcentage de ménages d’une seule personne a déjà dépassé 50%. Et ce phénomène se répand rapidement à travers le monde, y compris dans des régions conservatrices telles que le Moyen-Orient et l’Amérique du Sud.
A la Saint-Valentin, les célibataires aussi font la fête ! C’est un peu la conclusion que l’on pourrait tirer des travaux de recherche sur les célibataires menés par Elyakim Kislev, Professeur de l’école de politique publique au sein de l’Université hébraïque de Jérusalem. Selon lui, « il est important de reconsidérer les préjugés sociaux négatifs à l’encontre des célibataires. Tandis que beaucoup se lamentent sur notre « génération solitaire » et pointent du doigt les célibataires, un examen plus approfondi des données montre que le contraire est vrai : les célibataires sont plus actifs socialement et ont des réseaux de pairs plus solides que leurs amis mariés. »
Alors que tous les 14 février, les anges de la Saint-Valentin font tinter leurs grelots, un nombre croissant de personnes dans le monde est célibataire. Dans plusieurs grandes villes européennes, le pourcentage de ménages d’une seule personne a déjà dépassé 50%. Et ce phénomène se répand rapidement à travers le monde, y compris dans des régions conservatrices telles que le Moyen-Orient et l’Amérique du Sud.
Cependant, contrairement à l’image d’Epinal de célibataires cloitrés seuls chez eux et désespérant de trouver l’âme soeur, Elyakim Kislev constate dans son nouveau livre, Happy Singlehood: The Rising Acceptance and Celebration of Solo Living* que le célibat est souvent un choix de vie et non une situation subie. Kislev a analysé les données de 300 000 personnes dans 31 pays, étudié les statistiques existantes et mené près de 150 entretiens approfondis. Il en conclut que les célibataires, en particulier ceux qui sont célibataires depuis longtemps, sont en réalité plus socialement actifs et ont des réseaux sociaux plus étendus que leurs pairs mariés.
Les couples ont tendance à se replier sur eux-mêmes, réduisant voire coupant les liens avec leurs amis et leurs proches. Finalement, les couples mariés seraient plus isolés et plus solitaires que les célibataires. Ces couples isolés sont moins susceptibles de participer à un large éventail d’activités sociales alors que la population non mariée est devenue très habile à créer des réseaux personnels gratifiants. Le rôle de l’amitié dans la vie quotidienne est renforcé chez les célibataires et le soutien traditionnellement fourni par et pour la famille a été transféré aux réseaux sociaux.
Pour Kislev, les « célibataires ont plus de chances de créer du lien social et d’apprécier des expériences partagées avec leurs amis et leur famille, d’élever les enfants d’autres personnes et de prendre soin de ceux qui ne peuvent pas prendre soin d’eux-mêmes. Il est temps de considérer les célibataires comme un atout au lieu de leur reprocher de ne pas se marier. »
* Publié chez University of California Press
Rédaction : Catherine Dupeyron
https://www.ffhu.org/index.php/actualites/archeologie/342-saint-valentin-les-celibataires-aussi-sont-heureux