Remarques du Premier Ministre Benjamin Netanyahu le mardi 19 février 2019, au sujet de la profanation de tombes en France : « Aujourd’hui, quelque chose de choquant s’est passé en France. Quatre-vingt tombes juives ont été profanées avec des symboles nazis par des antisémites sauvages.
J’appelle les dirigeants français et européens à prendre une position ferme contre l’antisémitisme. C’est un fléau qui met tout le monde en danger, pas seulement nous, et il doit être condamné partout et à tout moment. »
DANS LE PARISIEN. « Qui sont les «Loups noirs alsaciens», dont le nom figure sur une des tombes profanées en Alsace ? L’inscription de ce groupuscule a été retrouvée ce mardi, sur l’une des sépultures du cimetière juif attaqué.
J’appelle les dirigeants français et européens à prendre une position ferme contre l’antisémitisme. C’est un fléau qui met tout le monde en danger, pas seulement nous, et il doit être condamné partout et à tout moment. »
DANS LE PARISIEN. « Qui sont les «Loups noirs alsaciens», dont le nom figure sur une des tombes profanées en Alsace ? L’inscription de ce groupuscule a été retrouvée ce mardi, sur l’une des sépultures du cimetière juif attaqué.
Les « loups noirs alsaciens », le retour ? Sur l’une des 80 tombes du cimetière juif de Quatzenheim (Alsace), découvert profané ce mardi, figure en effet l’inscription « Elsassisches Schwarzen Wolfe » (les Loups noirs alsaciens), du nom de ce groupuscule autonomiste alsacien actif entre 1976 et 1981.
« Leurs cibles étaient toutes liées à la présence de la France en Alsace, ils considéraient que la France n’avait pas libéré l’Alsace en 1945 et qu’elle exerçait depuis une tutelle illégitime sur la région », précise au Parisien l’historien Jean-Yves Camus, spécialiste de l’extrême-droite. Parmi les principaux coups d’éclat des « Loups noirs alsaciens », figure la destruction en mai 1976 du musée de l’ancien camp de concentration du Struthof. Ou encore le plasticage en mars 1981 du monument du Staufen, représentant une croix de Lorraine géante, en hommage à la Résistance alsacienne. Aucun blessé ni mort n’a été déploré lors de leurs actions.
« Leurs cibles étaient toutes liées à la présence de la France en Alsace, ils considéraient que la France n’avait pas libéré l’Alsace en 1945 et qu’elle exerçait depuis une tutelle illégitime sur la région », précise au Parisien l’historien Jean-Yves Camus, spécialiste de l’extrême-droite. Parmi les principaux coups d’éclat des « Loups noirs alsaciens », figure la destruction en mai 1976 du musée de l’ancien camp de concentration du Struthof. Ou encore le plasticage en mars 1981 du monument du Staufen, représentant une croix de Lorraine géante, en hommage à la Résistance alsacienne. Aucun blessé ni mort n’a été déploré lors de leurs actions.
« Les loups noirs ont beaucoup marqué en Alsace »
Le groupe des « Loups noirs étrangers » n’a compté qu’au maximum une dizaine de membres actifs. Les trois fondateurs sont des hommes et leurs épouses ont pu jouer un rôle logistique, mais cela n’a jamais véritablement été au-delà. « Lorsque l’un des fondateurs est mort en 2016, une petite quarantaine d’autonomistes ont assisté à son enterrement », se rappelle Jean-Yves Camus ».