En 2012, la chanteuse israélienne quittait son pays pour tenter sa chance en France. Pari réussi : à l’heure où sort son troisième album, elle est nommée aux Victoires de la musique.
Personne ne s’y attendait. Pas même la principale concernée. Jamais Roni Alter n’avait espéré figurer dans la liste des nommés aux Victoires de la musique 2019. Pourtant, la pétillante chanteuse israélienne de 36 ans pourrait bien remporter, ce 8 février, le trophée récompensant l’album « révélation » de l’année.
Sorti en juillet 2018, son mini-album intitulé « Roni Alter », qui réunit cinq sublimes ballades pop-folk sombres, oniriques et hors du temps, a séduit les professionnels votants.
Fille d’une actrice et d’un compositeur et réalisateur, tous deux célèbres en Israël, Roni Alter a grandi à Tel-Aviv, dans une ambiance bohème, entourée d’instruments.
Formée à la musique classique, puis au jazz, elle se fait connaître au milieu des années 2000 en enregistrant avec la star locale Arik Einstein. Elle intègre ensuite, en tant que chanteuse, le groupe d’électro-pop Metropolin, très populaire dans son pays.
En 2010, elle sort son premier album solo, sur lequel elle reprend les textes de grands poètes israéliens. La critique et le public sont emballés par son groove et son timbre chaud, qui n’est pas sans rappeler l’univers des grandes chanteuses de jazz Ella Fitzgerald et Billie Holiday.
« Réussir sans aide »
Au sommet de sa popularité en Israël, Roni prend une décision étonnante : avec son compagnon, photographe de mode, elle fait ses valises et emménage à Paris, en 2012.
« J’avais besoin d’un nouveau souffle artistique. Et puis, à Tel-Aviv, pas mal de gens disaient que j’avais été pistonnée par mes parents. Je suis partie en France pour leur prouver que je pouvais réussir sans aide. »
Une prise de risque payante. Quelques mois suffisent à Roni pour composer son deuxième album solo, « Go Wild » (2014). Pour la première fois, la grande brune, poussée par sa « marraine », la chanteuse pop-folk Keren Ann, écrit ses textes en anglais.
Aujourd’hui, elle publie « Be Her Child Again », son troisième album solo, mais son tout premier à être disponible en France.
« C’est le disque d’une femme de 36 ans. J’y parle de ma famille, de mes racines… Les morceaux The Plague et Always Having Fun évoquent ce monde étrange où l’on regarde une femme bizarrement si elle n’a pas d’enfant… »
Personne ne s’y attendait. Pas même la principale concernée. Jamais Roni Alter n’avait espéré figurer dans la liste des nommés aux Victoires de la musique 2019. Pourtant, la pétillante chanteuse israélienne de 36 ans pourrait bien remporter, ce 8 février, le trophée récompensant l’album « révélation » de l’année.
Sorti en juillet 2018, son mini-album intitulé « Roni Alter », qui réunit cinq sublimes ballades pop-folk sombres, oniriques et hors du temps, a séduit les professionnels votants.
Fille d’une actrice et d’un compositeur et réalisateur, tous deux célèbres en Israël, Roni Alter a grandi à Tel-Aviv, dans une ambiance bohème, entourée d’instruments.
Formée à la musique classique, puis au jazz, elle se fait connaître au milieu des années 2000 en enregistrant avec la star locale Arik Einstein. Elle intègre ensuite, en tant que chanteuse, le groupe d’électro-pop Metropolin, très populaire dans son pays.
En 2010, elle sort son premier album solo, sur lequel elle reprend les textes de grands poètes israéliens. La critique et le public sont emballés par son groove et son timbre chaud, qui n’est pas sans rappeler l’univers des grandes chanteuses de jazz Ella Fitzgerald et Billie Holiday.
« Réussir sans aide »
Au sommet de sa popularité en Israël, Roni prend une décision étonnante : avec son compagnon, photographe de mode, elle fait ses valises et emménage à Paris, en 2012.
« J’avais besoin d’un nouveau souffle artistique. Et puis, à Tel-Aviv, pas mal de gens disaient que j’avais été pistonnée par mes parents. Je suis partie en France pour leur prouver que je pouvais réussir sans aide. »
Une prise de risque payante. Quelques mois suffisent à Roni pour composer son deuxième album solo, « Go Wild » (2014). Pour la première fois, la grande brune, poussée par sa « marraine », la chanteuse pop-folk Keren Ann, écrit ses textes en anglais.
Aujourd’hui, elle publie « Be Her Child Again », son troisième album solo, mais son tout premier à être disponible en France.
« C’est le disque d’une femme de 36 ans. J’y parle de ma famille, de mes racines… Les morceaux The Plague et Always Having Fun évoquent ce monde étrange où l’on regarde une femme bizarrement si elle n’a pas d’enfant… »
Source Le Parisien