Un article de Jean Klein pour Israël Valley. D’ici la fin de l’année, Israël devrait devenir le deuxième pays, après les États-Unis, à disposer une capacité opérationnelle initiale pour ses F-35. Déjà, Tel-Aviv a pris possession de cinq des avions de combat polyvalents, l’objectif final étant de cinquante F-35 d’ici la fin de 2024.
Les F-35 ont pour but d’assurer la supériorité aérienne continue du pays dans la région et ses capacités furtives de l’avion leur permettront d’échapper aux systèmes de défense aérienne de plus en plus performants de l’Iran, construits par la Russie.
Mais Israël utilisera probablement aussi ses F-35 comme vecteurs nucléaires. Même si Israël ne l’a jamais reconnu, il possède un arsenal nucléaire contenant jusqu’à 100 têtes nucléaires. On pense également que l’État juif possède une triade nucléaire composée de missiles Jericho basés au sol, de sous-marins de la classe Dolphin équipés de missiles de croisière lancés par mer et d’une combinaison d’avions à capacité nucléaire.
Cette utilisation peut poser des problèmes en ce sens qu’Israël avait assuré aux États-Unis qu’il n’ « introduirait » pas d’armes nucléaires au Moyen-Orient, terme qui prête à interprétations.
Pour le moment, les États-Unis et certains de leurs alliés prévoient d’équiper une partie de leur flotte de F-35A de la bombe nucléaire américaine B61-12 à gravité, arme dont ne dispose pas Israël.
Mais si les USA interdisent à tout autre opérateur de F-35 d’effectuer des changements sans sa permission, Israël sera autorisé à installer ses propres logiciels et systèmes d’armes personnalisés, ce qui permettrait à Israël d’installer des missiles sur ses F-35 qui pourrait transporter une charge utile suffisamment lourde pour soutenir une ogive nucléaire.
Si les F-35 israéliens peuvent transporter des bombes nucléaires, alors Israël pourrait posséder un avion de frappe atomique capable de pénétrer les défenses aériennes de l’Iran en cas de guerre totale.
Source : Nationalinterest.org & Israël Valley