Pour la sixième année consécutive, Israël s’est classé au premier rang mondial dans ses efforts pour mettre fin à la traite des êtres humains et à la prostitution, selon un rapport du département d’État américain sur la lutte contre de telles activités en 2017.
Selon alliancefr.com : « La réunion de lundi du sous-comité sur la traite des femmes et la prostitution était présidée par la députée Aliza Lavie (Yesh Atid), assistée de Dina Dominitz, directrice de l’Unité de lutte contre la traite des personnes au ministère de la Justice, des représentants de l’ambassade américaine, des organisations civiles impliquées dans le domaine, des députés, etc.
La réunion visait à approfondir les questions soulevées dans le rapport afin de trouver des solutions pratiques pour améliorer la situation.Le contenu de la réunion a prouvé que beaucoup de travail devait être accompli pour assurer la sécurité des victimes actuelles de la traite des êtres humains vivant en Israël. La réunion a également abordé la montée du phénomène des femmes se rendant en Israël, principalement d’Europe de l’Est, pour travailler dans la prostitution. Cette hausse a commencé en 2014, lorsque l’obligation d’obtenir un visa pour entrer en Israël depuis les pays d’Europe de l’Est a été annulée.
Cette année, 137 ukrainiennes ont été arrêtées sur des soupçons de prostitution. La réunion a également abordé les conclusions du rapport montrant une forte augmentation du nombre de femmes réfugiées des pays africains travaillant dans la prostitution.
Selon le Dr Zoe Gotzeit, directrice du Département des immigrants et des apatrides: «Environ 5% de tous les demandeurs d’asile originaires d’Érythrée et du Soudan résident en Israël [environ 7 000]. Beaucoup de femmes ont subi de terribles abus en se rendant en Israël avec un traumatisme non traité. De plus, beaucoup d’immigrants et de travailleurs migrants éprouvent des difficultés à rembourser l’argent de la rançon qui leur a été versé lorsqu’ils ont été kidnappés alors qu’ils se rendaient en Israël. Par conséquent, cela peut également les pousser à tomber dans la prostitution. «
La présidente du comité, Aliza Lavie, a conclu sur une autre question: exiger l’adoption d’une loi pour punir les personnes qui font appel à des prostituées. «Nous devons nous rappeler que plus le temps passe sans loi incriminant les clients de la prostitution, plus nous continuons à légitimer ce phénomène», a-t-elle déclaré ».
Selon alliancefr.com