Un hackathon de 24 heures a été organisé par l’OFEK, l’unité informatique de l’armée israélienne. Avec la collaboration de l’ALUT (société israélienne pour les enfants autistes), les participants ont travaillé en groupe pour mettre l’innovation au service du handicap en créant des applications ou des programmes informatiques au bénéfice des enfants. (Times of Israel)
Selon cclj.be : « En Israël, 8.000 personnes sur 8 millions d’habitants sont diagnostiquées autistes, soit un taux de prévalence similaire aux autres pays occidentaux. Et pourtant, l’Etat hébreu s’est imposé comme une référence mondiale, en adoptant une approche inclusive pour les personnes souffrant de ce trouble. Témoin, l’Association israélienne pour les enfants autistes (ALUT), une organisation née au milieu des années 1970 sous l’égide de parents, et qui a obtenu en 2014 un statut d’ONG consultative décerné par les Nations Unies.
Dans un tout autre registre, l’incroyable popularité de la série TV israélienne Yellow Peppers est un signe qui ne trompe pas. Elle raconte l’histoire d’Omri, un enfant surdoué qui manifeste des troubles autistiques, et réside avec sa famille dans le sud rural d’Israël. « Cette série ne traite pas d’une maladie, mais des problèmes de communication entre les gens, et elle carbure à l’humour », explique la scénariste, Keren Margalit, mère d’un jeune autiste dans la vie, et dont la série a été vendue sous le titre de « A World » à la BBC.
Quand l’armée voit plus loin
La sensibilisation du public israélien face à l’autisme ne doit rien au hasard. Dans un article publié en mai 2015 et intitulé « Autisme en Israël : Petit pays, grand amour », la psychologue Rachel Brezis qui officie au centre interdisciplinaire d’Herzliya et détient un doctorat de l’Université de Chicago, le confirme. Bien qu’il lui reste encore nombre de défis à relever, la communauté des autistes a remporté en Israël d’importants succès au cours des quarante dernières années. Le pays compte ainsi plus de 150 écoles qui se consacrent aux enfants autistes, mais aussi des lieux de vie, pour que les adultes atteints de ce trouble puissent se gérer de manière autonome. Sans oublier la possibilité pour les enfants autistes de suivre une scolarité au sein d’un établissement traditionnel ».