Qui a bien pu voler l’argenterie de l’Elysée ? C’est la question qui a été posée lors d’un reportage spécial de la TV israélienne qui adore pratiquer le « French Bashing ».


Des dizaines de milliers d’euros de porcelaine du Palais de l’Elysée ont été discrètement pillées au cours des deux dernières années.
Entre du Palais de l'Elyse

SELON VANITY FAIR: « Après le spectaculaire vol survenu au Musée du Louvre il y deux mois, c’est désormais le Palais de l’Elysée qui est au cœur d’une affaire de vols de biens patrimoniaux. Cette fois-ci, le pillage ne s’est pas déroulé en seulement quelques minutes, mais durant près de deux ans et dans la plus grande discrétion.

Trois personnes sont soupçonnées d’avoir dérobé pour plusieurs dizaines de milliers d’euros de pièces en porcelaine, utilisées lors des grands dîners d’État. Au centre de l’affaire, se trouve l’argentier en chef du palais présidentiel, chargé de la gestion de la vaisselle officielle de l’Elysée nommé Thomas M.

Un système bien rodé

Selon les premiers éléments de l’enquête, ce dernier aurait progressivement soustrait assiettes, tasses et soucoupes issues de la prestigieuse Manufacture nationale de Sèvre pour les revendre à un collectionneur privé installé à Versailles. Les faits auraient débuté en 2024, dès les premiers contacts entre l’employé de l’Elysée et ce féru de porcelaines nommé Ghislain M. Avec l’aide de son compagnon, antiquaire de profession, Thomas M. aurait ainsi revendu au compte-gouttes près d’une centaine de pièces. Afin de masquer ces disparitions répétées, l’inventaire officiel – dont il était chargé — aurait été falsifié.

Ce n’est que très récemment que les services de l’Elysée ont pris conscience de la supercherie, alertant rapidement la gendarmerie. L’enquête a conduit à trois interpellations simultanées, menées ce mardi 16 décembre par la section de recherche de Paris, comme l’a rapporté le Parisien.

Placés en garde à vue, l’argentier, l’antiquaire et le collectionneur ont tous trois reconnu les faits. Une grande partie des biens pillés a été retrouvée lors d’une perquisition au domicile du Ghislain M. qui devra tous les restituer.

Me Thomas Malvoti, son avocat, a indiqué à France 2 que son client avait « sans doute été dépassé par sa passion ». « Il est tombé dans une sorte d’engrenage et a affirmé qu’il était soulagé que tout cela s’arrête parce qu’il commençait à être totalement dépassé. » a-t-il également ajouté.

Gardien au musée du Louvre, il est désormais interdit au collectionneur d’y exercer de nouveau. L’employé de l’Elysée avait quant à lui démissionné fin novembre 2025, peu avant les interpellations. Le dossier, encore incomplet à ce stade, a été renvoyé devant le tribunal correctionnel en février 2026″.

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