IsraelValley a posé la question cette semaine à des habitants de Tel-Aviv sur les relations franco-israéliennes et la politique de Anne Hidalgo, Maire de Paris, vis à vis d’Israël. Notre synthèse:
Un évènement a marqué les esprits en Israël. Anne Hidalgo avait défendu la manifestation « Tel Aviv sur Seine » (2015) programmée dans le cadre de Paris Plages, qui avait suscité une vive polémique, car on peut selon elle « condamner la politique du gouvernement israélien sans punir la population israélienne » en refusant toute forme d’échange.
« Même dans le contexte enlisé du conflit israélo-palestinien, Tel Aviv reste une ville ouverte à toutes les minorités, y compris sexuelles, créative, inclusive, en un mot une ville progressiste, détestée à ce titre en Israël par tous les intolérants », avait écrit la maire de Paris dans Le Monde.
« Je ne saurais rendre une ville ou une population comptable de la politique de son gouvernement », avait affirmé encore Anne Hidalgo, pour qui « on peut condamner la politique du gouvernement Netanyahou sans punir la population israélienne et nous punir nous-mêmes, en refusant tout échange permettant d’apprendre à nous connaître ».
« Au Moyen-Orient comme ailleurs, la doctrine de Paris est intangible », écrit-elle : « Elle consiste à encourager plutôt qu’à réprimander, à échanger plutôt qu’à boycotter, à dialoguer plutôt qu’à excommunier ».
La décision de la mairie de Paris de mettre Tel Aviv à l’honneur avait provoqué la colère d’élus et d’associations pro-palestiniens qui avaient réclamé l’annulation de l’événement, qu’ils considèrent comme une promotion de la politique israélienne.
