Israël dans le trio de tête des économies les plus performantes en 2025, selon The Economist
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Le secret de ce succès réside notamment dans les performances exceptionnelles du marché des capitaux israélien. Selon le journal, aucun marché boursier au monde n’a affiché de meilleurs rendements cette année que celui d’Israël, en monnaie locale. Le magazine cite en exemple la Bank Leumi, dont l’action a bondi d’environ 70% au cours de l’année écoulée.
Le classement de The Economist repose sur l’analyse de données provenant de 36 pays, pour la plupart développés, et examine cinq indicateurs clés : l’inflation, l’ampleur de l’inflation (la proportion de biens et services du panier de consommation dont les prix augmentent de plus de 2%), le produit intérieur brut (PIB), l’emploi et la performance des marchés boursiers.
Le Portugal sacré « Économie de l’année »
C’est le Portugal qui remporte la première place du classement général et le titre d' »Économie de l’année ». Après la victoire de l’Espagne l’an dernier, Lisbonne a affiché cette année une combinaison gagnante : forte croissance du PIB, faible inflation et marché boursier dynamique, en hausse de plus de 20%. L’économie portugaise a bénéficié d’un essor du tourisme et de l’afflux de riches étrangers attirés par sa fiscalité avantageuse. L’Europe du Sud dans son ensemble a connu une année faste, la Grèce et l’Espagne figurant également parmi les meilleures performances.
L’Irlande a failli décrocher la première place grâce à une croissance spectaculaire, mais ses chiffres ont été faussés par les activités des multinationales. La Colombie a également été mentionnée favorablement grâce à sa croissance économique et à un marché boursier florissant.
Les États-Unis se classent en milieu de tableau, derrière l’Italie. Malgré un marché du travail américain toujours dynamique, une inflation relativement élevée a pesé sur leur score global.
En bas du classement figurent des pays d’Europe du Nord comme l’Estonie, la Finlande et la Slovaquie. L’Allemagne a enregistré des résultats légèrement supérieurs à ceux des années précédentes, mais souffre toujours d’un marché du travail fragile, tandis que le Royaume-Uni a connu une année plutôt médiocre.
Sur le plan de l’inflation, la Turquie a enregistré les chiffres les plus élevés, et de loin, en raison des politiques économiques du président Recep Tayyip Erdogan. À l’inverse, la Suède a connu une inflation quasi nulle, une situation que les économistes considèrent comme un risque de déflation.