« Hier soir, j’ai participé à un événement de la French Tech Tel-Aviv où intervenait Naftali Bennett.

Il a parlé de la capacité incroyable des Israéliens à affronter l’impossible : se relever après une guerre, innover, créer, protéger.
C’est vrai. Et c’est quelque chose dont nous pouvons être fiers.
Mais je lui ai posé la question qui me hante depuis des années :
🧐 Comment un peuple capable de l’impossible peut-il continuer à souffrir de problèmes ordinaires comme le coût de la vie ?
Parce que la réalité, c’est que nous vivons dans l’un des pays les plus chers du monde développé.
Parce que des familles n’arrivent plus à suivre.
Parce qu’il n’y a pas assez de concurrence, pas assez de transparence, pas assez de volonté politique.
Depuis plusieurs années, je consacre tout mon temps et toutes mes ressources à construire Kaspenu, une application gratuite destinée à protéger les consommateurs.
➡️ 60 000 téléchargements
➡️ aucun investisseur
➡️ entièrement financée par des dons
➡️ portée par une conviction : on ne peut pas laisser les citoyens seuls face à des prix qui déraillent.
Et pourtant… persuader les décideurs de prendre le sujet au sérieux reste extrêmement difficile.
Alors hier soir, j’ai posé la question directement :
Qu’allez-vous faire pour résoudre le coût de la vie ?
👉 LA RÉPONSE : Naftali Bennett a été très honnête dans sa réponse, il n’a pas cherché à éviter le problème et a reconnu que le coup de la vie est un fardeau. Il a essentiellement parlé du fardeau, de la bureaucratie et de la nécessité d’importer massivement et sans taxe douanière une grande quantité de produits pour faire la concurrence au marché local.
Comme la plupart des politiques, ils ne parlent jamais d’une législation type loi Brandeis qui démantèlerait les principaux monopole et cartels qui sont la plaie du marché israélien, mais j’ai trouvé son honnêteté rafraîchissante et même si son focus et surtout sur la high-tech et sur la Défense, il n’a pas cherché à éviter et à affirmer travailler avec son équipe sur un plan très agressif, je cite, pour faire baisser le coût de la vie en Israël. Je n’ai pas eu le temps de lui dire que je serais ravie de l’aider et de mettre mon expertise à sa disposition, mais si vous le connaissez, dites-le lui. »
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