Emmanuel Macron a officiellement reconnu, lundi 22 septembre, l’État de Palestine à l’assemblée générale de l’ONU à New York (États-Unis).
Une décision qui a provoqué la colère en Israël. Sur RTL: « Ça paraît inconcevable mathématiquement, mais la cote de popularité d’Emmanuel Macron est encore plus basse en Israël qu’en France. Les instituts de sondage qui relèvent la popularité en Israël d’Emmanuel Macron bossent avec des thermomètres pour aller en dessous de 0 degrés », a plaisanté un humoriste Français, Philippe Caverivière.
Le président français Emmanuel Macron avait eu des mots très forts contre la politique israélienne dans une interview accordée à la chaîne de télévision israélienne N12. Alors que la guerre à Gaza continuait à faire rage, le chef de l’État avait averti qu’Israël était en train de « détruire totalement son image et sa crédibilité » sur la scène internationale. Une déclaration qui intervienait alors que Paris défendait activement son projet de reconnaissance de la Palestine, perçu comme une étape cruciale vers une résolution durable du conflit.
Selon les personnes interrogées par IsraelValley les avis favorables sur Emmanuel Macron sont bien plus importants que ce qu’écrit la presse israélienne… qui n’a aucun sondage dans la main pour faire des analyses approfondies.
Plus de 20% de la population israélienne est arabe et Emmanuel Macron reste très populaire dans les villes et villages arabes. Par ailleurs les milieux juifs orthodoxes du pays sont « sans opinion » car la France et sa présidence n’ont aucune signification pour eux.
La très grande majorité des Français d’Israël ont un avis très négatif sur le Président français car il le rendent coupable d’une atmosphère antisémite dans l’Hexagone.
LE PLUS. Le 20 Septembre dans La Depeche:
La décision d’Emmanuel Macron de reconnaître officiellement, au nom de la France, l’État de Palestine devant l’Assemblée générale des Nations unies le 22 septembre reçoit un accueil globalement favorable dans l’opinion publique. Selon une enquête Elabe, 53 % des Français se disent en accord avec cette initiative. Dans le détail, 22 % s’y déclarent « tout à fait favorables » et 31 % « plutôt favorables ». À l’inverse, 46 % s’y opposent, dont 27 % « pas vraiment d’accord » et 19 % « pas du tout d’accord ».
Ce soutien, bien que majoritaire, révèle de fortes disparités politiques et générationnelles. Les sympathisants du Nouveau Front populaire (83 %) et de la majorité présidentielle (70 %) l’approuvent nettement. Les électeurs des Républicains apparaissent partagés (48 % favorables, 50 % défavorables), tandis que ceux du Rassemblement national s’y opposent massivement (78 % contre). L’âge constitue un autre facteur clivant : 69 % des 18-24 ans et 60 % des 25-34 ans soutiennent la démarche présidentielle, alors que les générations plus âgées expriment davantage de réserves.

