Face à la déferlante des deepfakes, la tech israélienne organise la riposte.
Des solutions émergent dans le monde de la tech pour combattre les deepfakes, fausses vidéos ou voix synthétiques que l’intelligence artificielle (IA) générative a démocratisées, avec l’objectif d’empêcher les arnaques en tout genre. De très nombreuses startups israélienens se sont lancées dans le combat contre les deep fakes.
La Direction nationale de la cybersécurité israélienne tire la sonnette d’alarme : les deepfakes ne sont plus un gadget technologique, mais une arme massive entre les mains de criminels. Après l’ère des voix clonées, c’est désormais la vidéo en temps réel qui permet d’usurper des identités avec une précision déconcertante.
Selon un rapport de son unité d’identification biométrique, les escroqueries par imitation d’êtres humains — visage et voix — ont bondi de 118 % en 2024. Rien qu’en Israël, 250 cas ont été signalés ces douze derniers mois, touchant principalement des personnalités publiques et des décideurs.
Les logiciels nécessaires sont accessibles en quelques clics. Des imposteurs se font passer pour des PDG, avocats ou praticiens, et donnent des instructions financières ou confidentielles lors d’appels vidéo. L’affaire la plus marquante reste celle d’un cadre d’Arup à Hong Kong, trompé par de faux dirigeants générés par IA, qui a transféré 25 millions de dollars sur ordre… d’hologrammes numériques.
Auteur: Miller (Copyrights)