La dette publique d’Israël, exprimée en ratio par rapport au PIB, devrait culminer à 66 % du PIB en 2026 en raison de l’augmentation des dépenses militaires liée au conflit actuel. En 2024, le déficit budgétaire était estimé à 8 % du PIB, et des mesures sont prévues pour réduire la dette, comme le gel des salaires et l’augmentation de la TVA. 

Les trois principales agences internationales de notation de crédit – Moody’s, Fitch et Standard and Poor’s – ont toutes revu à la baisse les notes attribuées à la dette publique israélienne.

Les agences n’ont pas abaissé leurs notes parce qu’elles craignaient que le gouvernement ne soit pas en mesure de rembourser les obligations, explique le Dr Tomer Fadlon, de l’Institut des études de sécurité nationale, basé à Tel-Aviv. Selon lui, les finances publiques d’Israël sont saines.

Au lieu de cela, les agences de notation ont toutes indiqué dans leurs rapports qu’elles s’inquiétaient de l’absence d’une stratégie fiscale [impôts et dépenses] précise de la part du gouvernement pour gérer les dépenses jusqu’en 2025 ».

Karnit Flug le 30 octobre 2013, alors qu'elle était gouverneur de la Banque d'Israël, pointant le doigt en l'air lors d'une table ronde sur la politique économique sociale lors de la conférence « Causes et conséquences de l'inégalité » organisée par le Taub Center à Jérusalem le mercredi 30 octobre 2013.
L’ancien gouverneur de la Banque d’Israël, Karnit Flug, estime que le gouvernement pourrait augmenter les impôts pour réduire le déficit public.

Le professeur Karnit Flug, économiste à l’Institut israélien de la démocratie et ancien gouverneur de la Banque d’Israël, déclare que le gouvernement envisage 37 milliards de shekels (9,9 milliards de dollars) de coupes budgétaires et d’augmentations d’impôts pour tenter de réduire le déficit budgétaire du gouvernement.

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