ISRAËL, UNE FIN DE GUERRE? JOURNEE HISTORIQUE CE LUNDI. «Plan Trump » pour Gaza : Tony Blair salue «le plan audacieux et intelligent» du président américain. Emmanuel Macron « salue l’engagement » du président américain « pour mettre fin à la guerre » et faire libérer les otages. Une semaine après avoir annoncé la reconnaissance par la France de la Palestine, le président français se réjouit du plan de paix proposé par Washington.
ECONOMIE ET PAIX POTENTIELLE.
A. La Banque centrale d’Israël a décidé lundi de maintenir ses taux d’intérêt inchangés à 4,5 %, invoquant une « forte incertitude politique », tout en mettant en garde contre un ralentissement de la croissance économique cette année, dans un contexte de guerre contre le groupe terroriste du Hamas et d’inquiétudes croissantes concernant l’isolement du pays.

« L’économie israélienne continue de fonctionner dans un contexte de forte incertitude géopolitique, en raison de l’intensification des combats à Gaza et de la détérioration de l’opinion internationale à l’égard d’Israël », a déclaré la Banque d’Israël dans un communiqué.

B. Les actions sont en hausse à la Bourse de Tel Aviv, dans un climat d’optimisme prudent.

« La visite du Premier ministre Benjamin Netanyahu aux États-Unis alimente les attentes des investisseurs concernant la conclusion d’un accord de cessez-le-feu qui mettrait fin à la guerre prolongée qui fait rage à Gaza », a déclaré Rafi Gozlan, économiste en chef de la société d’investissement IBI. Rafi Gozlan lance toutefois une mise en garde : les investisseurs pourraient connaître des turbulences, selon la tournure que prendront les événements quant aux propositions. « Dans les prochains jours, nous devrions assister à une hausse de la volatilité du marché. Mais le véritable test pour la concrétisation des propositions reste à venir. Il faut attendre le retour de Netanyahu », a ajouté Gozlan.

DES AVANCEES SERIEUSES VERS LA PAIX.

La Maison-Blanche a rendu public un plan en 21 points destiné à mettre fin à la guerre à Gaza, à garantir la libération immédiate des otages et à ouvrir la voie à une reconstruction encadrée par la communauté internationale.

Selon le document, tous les otages israéliens, vivants et décédés, devront être libérés dans un délai de 72 heures après l’acceptation officielle de l’accord par Israël. En échange, l’État hébreu s’engagerait à libérer 250 prisonniers à perpétuité et 1 700 détenus arrêtés après le 7 octobre 2023. Pour chaque otage dont seuls les restes seraient restitués, Israël remettrait à la partie palestinienne les dépouilles de 15 terroristes.

Un pari audacieux qui promet une « paix éternelle », mais dont la mise en œuvre dépend désormais du Hamas. À la Maison-Blanche, Donald Trump et Benjamin Netanyahou ont présenté ce qu’ils décrivent comme une avancée décisive vers la paix au Proche-Orient et la fin de la guerre à Gaza. Devant la presse, le président américain a annoncé les contours d’un plan inédit, mêlant libération immédiate des otages, démantèlement du Hamas et création d’un « Conseil de la paix » placé sous sa direction.

Benjamin Netanyahou et Donald Trump donnent une conférence de presse.
Alors que Donald Trump et Benjamin Netanyahou se rencontrent à la Maison-Blanche, des rassemblements ont eu lieu lundi à Tel-Aviv, Jérusalem, New York et Washington pour exiger la libération immédiate des otages et la fin de la guerre à Gaza. Devant l’ambassade américaine à Tel-Aviv, des femmes militantes et des proches d’otages ont brandi des pancartes : « President Trump – Make History ! End The War and Bring Them All Home ».

Netanyahu affirme que le plan « atteint tous nos objectifs de guerre » mais si le Hamas rejette le plan, Israël « finira le travail » ; Trump assure que les pays arabes et musulmans s’engagent à démilitariser Gaza Le président américain Donald Trump affirme que son plan prévoit la création d’un nouvel organe international de surveillance, « le conseil de paix ». Il sera présidé par Trump lui-même, a-t-il déclaré, ajoutant que les pays arabes et Israël lui avaient demandé de le faire. Il comprendra des dirigeants mondiaux, a-t-il déclaré, et inclura l’ancien Premier ministre britannique Tony Blair.

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