Le Professeur Zeev Zalevsky figure comme l’un des inventeurs les plus prolifiques d’Israël, avec plus de 50 brevets déposés en son nom. Il a notamment mis au point une technologie qui pourrait permettre aux aveugles de naissance de recouvrer la vue, grâce à des lentilles de contact haute-technologie. Avec lui, le futur est déjà là !
Né en Russie en 1971, Zeev Zalevsky immigre jeune en Israël avec sa famille. Il passe une licence en génie électrique en 1993 puis un doctorat en optoélectronique en 1996, tous deux de l’Université de Tel Aviv. Il rejoint la faculté de génie de Bar-Ilan il y a une dizaine d’années en tant que maître de conférences et chercheur, après avoir fondé plusieurs startups. Il est nommé chef du département d’électro-optique à la faculté d’ingénierie. En 2009, le scientifique aide à la création de l’Institut de nanotechnologie et des matériaux avancés (BINA) et devient directeur du Centre Nano-photonique.
Expert internationalement renommé, Zalevsky enseigne également à l’Université d’Erlangen-Nuremberg en Allemagne et est membre de l’Association israélienne d’optique. En outre, il est le récipiendaire de nombreuses récompenses, parmi lesquelles celle de la Commission internationale d’optique (ICO), du Juludan Fonds pour l’avancement technologique en médecine et du Prix Taubenblatt d’excellence en recherche médicale pour ses travaux sur une « nano-sonde » en fibre optique utilisée neurosciences. Ses autres réalisations tournent autour des technologies optiques et des capteurs biomédicaux.
La nano-photonique appliquée
Le Professeur Zalevsky se concentre sur la création d’applications ultra-petites qui exploitent la puissance de la lumière pour le traitement de l’information à grande vitesse, notamment en médecine et en imagerie haute résolution. Ses études optiques sur la lumière et ses interactions avec la matière à des échelles nanométriques, évoluent en particulier dans le développement de dispositifs en mesure de traiter l’information optique sans avoir à la convertir en données électriques…
Par Noémie Grynberg pour Israël Magazine.