« Je soutiens la décision d’Emmanuel Macron de reconnaître l’État de Palestine » (Alain Finkielkraut).


Il a invoqué l’urgence de stopper l’ »expansion de la colonisation en Cisjordanie » et la nécessité de « séparer clairement les deux peuples ».

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Membre de l'Académie française, le philosophe Alain Finkielkraut est photographié dans la bibliothèque le 1er décembre 2016 avant la session publique annuelle de l'institution à Paris
Membre de l’Académie française, le philosophe Alain Finkielkraut.

Alain Finkielkraut a exprimé sur LCI son soutien à Emmanuel Macron après l’annonce de la volonté du président français de reconnaître un État palestinien à l’ONU. L’académicien et philosophe a justifié sa position par la situation particulièrement tendue en Judée-Samarie où la « colonisation israélienne ne cesse », selon lui, de s’ »intensifier ».

« Je soutiens la décision d’Emmanuel Macron de reconnaître l’État de Palestine, notamment à cause de ce qui se passe en Cisjordanie, » a-t-il déclaré. Il a rappelé que le gouvernement israélien avait brandi la menace d’une annexion en réponse à une telle reconnaissance, un scénario qu’il juge « dangereux ».

Pour Finkielkraut, la solution réside dans une séparation claire et définitive entre les deux peuples. « Ce serait une catastrophe pour les deux peuples. Il faut libérer les Israéliens des Palestiniens et donner un espace aux Palestiniens, » a-t-il insisté.

Cette prise de position intervient alors que le débat sur la reconnaissance d’un État palestinien suscite de vives tensions, en France comme à l’international. À quelques jours du discours d’Emmanuel Macron prévu à l’Assemblée générale de l’ONU, ces déclarations viennent nourrir un débat sensible, marqué par les divisions politiques et les enjeux diplomatiques.

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