Tel-Aviv (Emmanuel Hess). D’après une universitaire américaine, l’isolement peut augmenter de 50% le risque de connaître une fin précoce. Ceux qui vivent en Israël le savent : il est très difficile d’être totalement isolé.
Vos voisins sont toujours là. Ils vous observent de manière appuyée. Si quelques chose cloche ils le sauront. La solitude pure et dure n’existe (presque) pas dans un pays hyper-connecté.
Ceux qui vendent la Alyah aux juifs de France devraient rajouter dans leur liste cet « avantage compétitif » d’Israël.
Cette vulnérabilité dans l’isolement est avant tout le problème des pays riches. Ce sont en effet les Etats les mieux lotis qui concentrent le plus souvent les facteurs décisifs à la racine de ce que Julianne Holt-Lunstad n’hésite pas à appeler une « solitude épidémique »: espérance de vie plus longue, baisse du nombre de mariages, augmentation de celui des divorces et du nombre de personnes vivant seules. L’experte a esquissé quelques pistes de réflexions pour enrayer ce phénomène grandissant. Elle préconise de préparer sa retraite non seulement financièrement mais aussi socialement et suggère aux urbanistes de ménager des espaces sociaux au sein des localités, comme des parcs par exemple, favorisant les rencontres et les relations ».
(1) http://www.bfmtv.com