Frédéric Journès a exhorté le gouvernement israélien à ne pas occuper la bande de Gaza.

Par |2025-08-14T08:37:54+02:0014 Août 2025|Catégories : FRANCE-ISRAEL|

L’ambassadeur de France en Israël, Frédéric Journès, a accordé une interview à Kan Reshet Bet dans l’émission « L’Heure internationale », le mercredi 6 août 2025. L’entretien a eu lieu dans le contexte de l’annonce par le Président E. Macron, d’une reconnaissance d’un État palestinien en septembre prochain lors de l’AGNU.

 

Avertissement sur l’occupation de Gaza et les options alternatives

Frédéric Journès a exhorté le gouvernement israélien à ne pas occuper la bande de Gaza, car il s’agit d’une action coûteuse et complexe. Il a affirmé qu’il existe d’autres moyens d’assurer la sécurité d’Israël que par « une guerre sans fin ». Il a encouragé Israël à « continuer à travailler sur un accord » et à saisir l’opportunité de collaborer avec des partenaires arabes pour planifier l’avenir de Gaza. Il a également souligné que l’occupation aurait des conséquences économiques et sociales, impactant déjà l’éducation et la santé en Israël.

La relation entre la France et Israël

L’ambassadeur a rejeté l’idée que les relations entre la France et Israël se sont dégradées, les qualifiant plutôt d’un désaccord « comme des amis ». Il a insisté sur le fait que le rôle de la France en tant qu’amie d’Israël est de présenter toutes les options possibles, y compris la possibilité de vivre en paix avec les Palestiniens. Il a également mentionné que la France souhaite qu’Israël puisse retrouver la paix.

L’alternative proposée par la France et les pays arabes

L’ambassadeur a rappelé la proposition française pour une fin du conflit :

– La condamnation des puissances arabes du pogrom du 7 octobre, qui a déjà eu lieu.
– Une exigence de libération de tous les otages de Gaza.
– L’engagement des intérêts des pays arabes et occidentaux pour la reconstruction et la création d’un gouvernement à Gaza.

L’ambassadeur a précisé que cela commencerait par un cessez-le-feu et la libération des otages, suivi de l’introduction de mécanismes de sécurité internationaux et de la reconstruction. Il a insisté sur le fait que le Hamas ne resterait pas à Gaza et que la reconstruction serait également politique.

Réflexions sur les otages

Vers la fin de l’entretien, l’ambassadeur F. Journès a exprimé sa douleur face aux images d’otages publiées récemment, exprimant sa « solidarité absolue » avec le désespoir des familles. Il a rappelé que le président français avait condamné ces images et qualifié le Hamas de « mouvement barbare ». Il a conclu en espérant que ses « amis israéliens prendront la bonne décision ».

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