REPONSE DE DAN ASSAYAH. TEL-AVIV. Votre question est étonnante, mais notre journal en ligne a tout vu depuis sa création (Mai 2006). Israël n’est pas un Etat génocidaire. Ces deux mots sont apparus après le 7 Octobre 2023. C’est une propagande lancée par des proches du Hamas pour justifier leurs crimes, par des étudiants américains dopés à la propagande, par des partis d’extrême gauche, par des députés extrémistes, par des antisémites, par certains pays comme l’Afrique du Sud qui martèlent ces deux mots et reprennent des slogans.
Défini par la convention de 1948, le génocide exige à la fois des actes matériels criminels et une intention génocidaire, ce qui n’est pas le cas de l’Etat Hébreu. La question du génocide et de Gaza est avant tout l’affaire des juristes – procureurs, juges d’instruction et avocats –, qui travaillent concrètement sur des plaintes, des assignations et des recours déjà déposés. En Israël, même le journal Haaretz reste très prudent sur l’utilisation du terme génocide.
Le , l’Afrique du Sud a lancé une requête auprès de la Cour internationale de justice, pour dénoncer ce qu’elle estime être le caractère « génocidaire » de l’invasion israélienne à Gaza.
Le gouvernement israélien a rejetté « avec dégoût » ces accusations. Les États-Unis, principal soutien d’Israël, a qualifié cette accusation de génocide d’ « infondée, contre-productive et basée sur aucun fait ».
GAYS HAREDIS.
ISRAËL est considéré comme un pays pionnier pour la promotion et le respect des droits des homosexuels, notamment en matière d’adoption par des couples de même sexe. Mais les militants LGBT dénoncent régulièrement des discriminations ou des attaques, notamment à Jérusalem, où vivent de nombreux juifs religieux qui considèrent l’homosexualité comme un péché.
En Israël, les Arabes gays, comme d’autres membres de la communauté LGBTQ+, font face à des défis uniques, notamment liés à des normes sociales conservatrices et à des tensions entre identités arabe et israélienne. Bien que la loi israélienne protège les droits des personnes LGBT, les attitudes homophobes persistent, particulièrement dans les communautés religieuses juives et arabes.
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Homophobie et communautés arabes:Les communautés arabes en Israël, comme dans d’autres parties du Moyen-Orient, ont souvent des normes sociales conservatrices concernant l’homosexualité, ce qui peut entraîner ostracisme, violence, et isolement pour les personnes gays.
GAYS ET HAREDIS.
Le terme « Haredi gay » désigne les personnes s’identifiant comme homosexuelles et qui adhèrent également à la mouvance ultra-orthodoxe juive, appelée Haredim. Cette combinaison d’identités peut créer des tensions, car les enseignements religieux Haredim interdisent les relations homosexuelles.
Voici quelques points clés :
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Contexte Haredi:Les Haredim, ou ultra-orthodoxes, mettent l’accent sur l’observance stricte de la Torah et de la Halakha (loi juive). Les relations homosexuelles sont généralement considérées comme interdites dans cette communauté.
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Identité gay:Les personnes Haredi gay doivent faire face à des défis importants, car leur orientation sexuelle entre en conflit avec les normes de leur communauté.
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Ressources et soutien:Il existe des organisations et des groupes de soutien pour les Haredim gays, qui offrent un espace pour discuter de ces questions et trouver un soutien mutuel.
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Processus de coming out:Le processus de « coming out » (révélation de son homosexualité) peut être particulièrement difficile pour les individus Haredi, souvent confrontés à la désapprobation ou à l’exclusion de leur communauté.
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Positions religieuses:Les communautés religieuses juives orthodoxes, y compris les Haredim, s’appuient sur les textes sacrés et les enseignements rabbiniques pour justifier leur opposition aux relations homosexuelles, selon le Human Rights Campaign.
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Diversité au sein des communautés:Il est important de noter que même au sein des communautés Haredim, il existe une diversité de points de vue sur l’homosexualité.
En résumé, la réalité des Haredim gays est complexe, caractérisée par des tensions entre l’identité religieuse et l’orientation sexuelle.
