Le gouvernement israélien apprécie la coopération avec l’Afrique, notamment dans les secteurs de la sécurité et de la santé. « L’avantage comparatif d’Israël dans ces domaines a créé un grand intérêt pour les pays africains qui cherchent une formation auprès d’Israël », a relevé le bureau du Premier ministre dans un communiqué.
« Le continent africain constitue un vaste potentiel pour Israël (…). Le potentiel d’expansion commerciale est considérable : l’Afrique ne représente que 2% du commerce extérieur israélien », a-t-il souligné.
Selon le directeur général adjoint pour les affaires africaines aux Affaires étrangères, Yoram Elron, Israël a choisi de renforcer sa coopération avec les Etats africains compte tenu de la croissance enregistrée ces dernières années en Afrique.
« L’Afrique, qui possède aujourd’hui l’un des plus forts taux de croissance au monde, renferme de nombreuses opportunités commerciales dans des domaines où l’expertise israélienne fait autorité, comme l’agriculture, les télécommunications, l’énergie renouvelable et les infrastructures », avait-il expliqué.
Outre la coopération économique, Israël cherche aussi à s’assurer le soutien des pays africains dans les institutions internationales où ses dirigeants sont mal compris concernant la crise israélo-palestinienne, mais aussi au sujet de ses activités nucléaires.
Le conflit avec les Palestiniens a porté un coup dur aux relations avec de nombreux pays africains dans les années 1960 qui avaient pris leurs distances avec l’Etat hébreu. « Depuis le début des annés 1980, les Africains ont réalisé qu’ils avaient fait une erreur », estime Aryeh Oded, ancien diplomate israélien en Afrique. (Source : adiac-congo.com)