EDITORIAL QUI N’ENGAGE QUE SON AUTEUR. Palmahim en Israël. (Dan Assayah). Reconnaissance de l’Etat Palestinien.

De nombreux lecteurs d’IsraelValley nous ont fait savoir leur désaccord profond avec la politique de Emmanuel Macron vis à vis d’Israël sur le dossier Hamas-Palestine.

Nous ne sommes pas du tout surpris par la décision du Président français, qui souhaite marquer de manière indélébile son passage à l’Elysée. Reconnaître La Palestine sous son mandat sera inscrit dans l’histoire.

En fait, lorsqu’on se trouve en Israël, on minimise l’impact de la décision française sur le dossier palestinien et on met le plus souvent en valeur les positions italienne et allemande.

Berlin a toujours considéré que la reconnaissance d’un Etat palestinien doit être le résultat de négociations entre Israël et la Palestine, dans le cadre d’une solution à deux États. Une solution incluant également l’Autorité palestinienne qui serait responsable de la Cisjordanie et de Gaza.

La position allemande ne change donc pas, même avec cette annonce du président français Emmanuel Macron. Berlin reste ferme : une reconnaissance actuelle de l’Etat palestinien serait un mauvais signal dans le contexte de conflit et de tensions dans la région. Encore une fois, la France et l’Allemagne restent divisées sur cette question.

A SAVOIR. Giorgia Meloni met en garde contre une reconnaissance prématurée de la Palestine.

La reconnaissance de l’Etat de Palestine avant sa création pourrait s’avérer contre-productive, a déclaré la présidente du Conseil italien, Giorgia Meloni, au surlendemain de l’annonce d’Emmanuel Macron.

« Je suis très favorable à l’État de Palestine mais je ne suis pas favorable à le reconnaître avant qu’il n’existe », a déclaré Giorgia Meloni au quotidien italien La Repubblica.

« Si l’on reconnaît sur le papier quelque chose qui n’existe pas, le problème pourrait sembler résolu alors qu’il ne l’est pas », a-t-elle ajouté.

Hier, le ministre des affaires étrangères italien s’était refusé à reconnaître, à ce stade, l’Etat palestinien et avait déclaré que la reconnaissance d’un tel Etat devait « avoir lieu en même temps que leur reconnaissance de l’Etat d’Israël ». (Le Monde)

Vendredi, le ministre italien des Affaires étrangères a déclaré que la reconnaissance d’un État palestinien devait intervenir en parallèle avec celle d’Israël par la nouvelle entité palestinienne.

Le même jour, un porte-parole du gouvernement allemand a indiqué que Berlin ne prévoyait pas de reconnaître un État palestinien à court terme, ajoutant que sa priorité était désormais de faire avancer une solution à deux États, « attendue depuis trop longtemps ».

LE PLUS. EN MAI 2025.

La cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni a de nouveau condamné « les attaques inhumaines » du groupe terroriste palestinien du Hamas et « la cruauté » du mouvement islamiste envers les otages, réclamant leur libération « immédiate ».

Meloni a par ailleurs estimé que la situation humanitaire à Gaza était de « plus en plus dramatique et injustifiable », dans un discours prononcé devant les députés.

Evoquant des conversations « souvent difficiles » avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, Mme Meloni a réitéré « la nécessité de respecter le droit international humanitaire (…) face à une situation humanitaire à Gaza que je n’ai aucune difficulté à qualifier de plus en plus de dramatique et injustifiable ».

Partager :