Un phénomène étonnant. En Israël, la prolifération d’anti-Musk. La SEC leur donne un petit plaisir.

Par |2025-01-16T09:30:36+01:0016 Jan 2025|Catégories : Non classé|

Elon Musk visé par une nouvelle plainte du gendarme boursier américain pour son rachat au rabais de Twitter. En Israël de nombreux startupistes opposés à Musk se réjouissent.

La SEC s’attaque une fois de plus à l’opération financière menée par l’homme d’affaires pour acquérir le réseau social qui lui sert désormais de porte-voix dans le monde entier.

INTERNATIONAL – Une omniprésence médiatique qui a aussi des défauts. Alors qu’il s’apprête à occuper un poste important dans l’administration de Donald Trump à la Maison Blanche, le milliardaire et patron multicasquette Elon Musk est désormais visé par une plainte aux États-Unis. Une plainte qui concerne l’un de ses derniers gros coups financiers : le rachat de Twitter, devenu X depuis son acquisition par l’homme le plus riche du monde.

C’est l’Autorité américaine de régulation des marchés financiers (SEC) qui a déposé ce mardi 14 janvier une plainte contre le puissant homme d’affaires. La raison ? Ne pas avoir divulgué « en temps voulu » un achat d’actions de Twitter en mars 2022, avant de prendre le contrôle du réseau social contre la coquette somme de 44 milliards de dollars.

Dans sa plainte, le gendarme boursier américain avance qu’Elon Musk « n’a pas déclaré en temps voulu auprès de la SEC (…) son acquisition de plus de 5 % des actions ordinaires en circulation de Twitter en mars 2022 ». Résultat des courses, cette combine aurait permis au patron de Tesla et Space X de payer « un prix artificiellement bas ».

La SEC estime que cela aurait permis « de ne pas payer au moins 150 millions de dollars pour des actions qu’il a achetées après l’échéance de sa déclaration de propriété effective » de Twitter. La réponse du principal intéressé, par la voix de son avocat Alex Spiro ? Elon Musk « n’a rien fait de mal ». « La procédure d’aujourd’hui est un aveu de la part de la SEC qu’elle n’a pas un dossier assez solide », a-t-il ajouté auprès de l’AFP.

Une précédente plainte portée contre Musk

Alors qu’Elon Musk est concerné par des rumeurs de rachat d’un autre réseau social populaire, TikTok, il se retrouve une fois encore dans le viseur de cette autorité financière américaine. Un mois avant la victoire de son candidat à la présidentielle américaine, Elon Musk avait déjà été visé par une plainte de la SEC. Avec l’ambition d’obliger le milliardaire à témoigner dans le cadre de l’enquête sur l’acquisition de Twitter. Une opération financière qui avait été finalisée en octobre 2022 pour aboutir au remodelage du réseau social sous le nom de X.

Cette convocation à témoigner n’avait jamais été respectée selon la SEC, malgré plusieurs reports de la date d’audition d’Elon Musk. En réponse, l’avocat de l’entrepreneur sud-africain avait déjà balayé les accusations en estimant que la parole de son client avait déjà recueillie « à plusieurs reprises dans le cadre de cette enquête malavisée ». « Trop c’est trop », s’était-il emporté contre cette précédente plainte.

Des actions en justice qui ne font que s’accumuler pour Elon Musk depuis qu’il a racheté le réseau social à l’oiseau bleu. Que ce soit de la part d’investisseurs ou d’anciens employés et d’entreprises qui avaient des contrats avec Twitter. À titre d’exemple, des actionnaires de Twitter avaient porté plainte contre Elon Musk, l’accusant d’avoir divulgué trop tard sa prise de participation de 5 % dans Twitter.

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