Le ministre des Finances, Betsalel Smotrich, a réussi à recouvrer la dette colossale de l’Autorité palestinienne à la compagnie d’électricité.
Cette dette s’élevait à 1.9 milliard de shekels, en raison des factures impayées depuis 15 ans.
Le ministre Smotrich a annoncé lors de la réunion du cabinet de sécurité que sa stratégie pour rembourser cette dette avait fonctionné.
Jusqu’à aujourd’hui aucun ministre des Finances n’avait voulu affronter cette question puisque les juristes leur expliquaient que c’était peine perdue.
Pendant des années, les juristes du ministère des Finances ont prétendu que la compagnie d’électricité de Jérusalem Est par laquelle est fourni l’électricité n’était pas soumise à l’AP et donc ne pouvait pas exiger de paiement de sa part.
Le coordinateur des activités du gouvernement en Judée-Samarie, de son côté, mettait en garde contre une déstabilisation économique de l’AP si Israël exigeait de le remboursement de la dette.
A son arrivée au ministère des Finances l’année dernière, Betsalel Smotrich, a décrété un changement de politique et a demandé à ses équipes de trouver une solution pour permettre le remboursement de cette dette, qui était en réalité prise en charge par les consommateurs israéliens.
Smotrich a commencé par prélever sur la somme qu’Israël verse à l’AP au titre des impôts, les factures concernant la fourniture d’électricité.
Parallèlement, le ministre a décidé d’utiliser l’argent placé en caution auprès d’un fonds norvégien et qui était destiné à la Bande de Gaza pour rembourser ce que l’AP doit aux différentes sociétés israéliennes: la moitié a servi à payer les sociétés qui fournissent du carburant, l’autre moitié à éponger la dette auprès de la compagnie d’électricité.
Ce processus qui a été couronné de succès a été mis en oeuvre avec l’approbation des Etats-Unis, grâce à des négociations menées par le ministère israélien des Finances.
Un responsable du ministère des Finances avait déclaré au site Israël Hayom au début du processus que ce remboursement était rendu possible par le changement de politique opéré par Smotrich: »Le problème était connu depuis des années, mais aucune tentative sérieuse n’a jamais été faite pour obtenir le remboursement. Il faut bien comprendre qu’au bout du compte cette dette se répercutait sur le portefeuille des citoyens israéliens qui payaient l’électricité de nombreux Palestiniens et le prix de la dette financière de la compagnie d’électricité. Deux milliards de shekels, ce n’est pas une petite somme ».