Le professeur Mario Campone, médecin et directeur général de l’Institut de cancérologie de l’Ouest (ICO) est un fonceur qui croit en l’innovation « facteur de paix ». Il le montre en intégrant l’ARC Center, un réseau mondial de 150 partenaires, qui se donne pour mission, au-delà des frontières, de redéfinir la prise en charge (des patients) de demain. En s’appuyant prioritairement sur l’innovation en matière de santé numérique.
L’ICO est le premier établissement français à faire partie de l’ARC Center. ARC, pour accelerate redesign collaborate en anglais, est à la fois une communauté et des labels mondiaux.
Parmi les membres de l’ARC, on compte : le Sheba hospital à Tel Aviv (Israël), l’un des fondateurs ; la Mayo Clinic, une fédération hospitalo-universitaire et de recherche américaine de réputation mondiale ; l’institut Karolinska en Suède ; des géants de la tech comme Microsoft et Google ; et, entre autres, le National health service britannique, équivalent de la CPAM en France.
La convention, initiée voilà plusieurs années, a été récemment signée et présentée à Nantes et Angers. Avec, sur la table, les petits drapeaux français, européens et israéliens. «Pas un pays n’a le même niveau de soins. Pour innover, transformer le système de santé,il faut faire les choses différemment. Aucun gouvernement ne peut s’y atteler. C’est à nous de mener cette transformation. Encore plus aujourd’hui, dans ces temps très incertains », a souligné en substance et en résumé, le Pr Yitshak Kreiss, directeur général du Sheba medical center, pour qui « la santé est apolitique ». Le professeur a aussi été médecin-chef des forces de défense israéliennes.
« Mieux prévenir, détecter, guérir le cancer », c’est la mission de l’ICO, fondé il y a cent ans, basé à Nantes et Angers, et qui a toujours eu pour moteur l’innovation. Le centre anti-cancéreux régional veut accélérer « en mettant en œuvre les meilleures pratiques, méthodologie et les meilleurs outils déjà déployés avec succès au sein des autres centres ARC. Tous les registres de l’innovation en oncologie seront concernées, big data et intelligence artificielle (IA), médecine de précision, médecine à distance, dispositifs médicaux numériques, etc. »
Source : Ouest France (Copyright)