L’université hébraïque de Jérusalem et l’Organisation sioniste mondiale ont réalisé une enquête auprès des Israéliens vivant à l’étranger pour comprendre leur état d’esprit après 14 mois de guerre en Israël, le pays qu’ils ont quitté mais où vivent encore leurs proches.

Selon cette enquête, 60% des Israéliens qui vivent en dehors d’Israël affirment qu’ils ont peur d’afficher leur identité israélienne en public. 91% ont indiqué que leur sentiment d’appartenance à Israël avait augmenté depuis le début de la guerre. Pourtant, la majorité de ces Israéliens estiment qu’il est plus dangereux de vivre en Israël que dans le pays où ils se trouvent aujourd’hui.

Ils affirment à 68% qu’aujourd’hui leurs proches en Israël leur donnent raison dans leur choix de ne plus vivre en Israël contre 50% avant le 7 octobre.

66% ont répondu que, selon eux, les Israéliens qui vivent à l’étranger doivent oeuvrer en faveur d’Israël et aider à l’effort de guerre.

67% ont témoigné qu’ils avaient ressenti le besoin d’appartenir à une communauté juive, alors qu’ils étaient 55% avant la guerre.

La majorité des personnes interrogées – 70% – sont opposés à la politique du gouvenement concernant les otages. Ils sont aussi une majorité – 59% – à désapprouver la politique de leur pays de résidence vis-à-vis d’Israël.

LPH.

 

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